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Test Sonic The Hedgehog (Mega Drive)



par destiny
Platform Mega Drive
Developer Sonic Team
Year 1991
Genre Platform
Players 1
Consult game informations in the MDG-Database
/!\ Articles, walkthroughs and tips are only in french /!\
Sonic, notre hérisson à la renommée mondiale, souffle cette année sa quinzième bougie. Bah ouais, on comprend pourquoi la mascotte de SEGA n’a pas prit une ride, alors que les joueurs que nous étions en 1991 ont tous bien changé (enfin on peut l’espérer). Séquence émotion, 1991, une année résolument charnière dans l’histoire de ce média, qui aura vu naître l’une de ses figures les plus fortes. Sonic est un monument, en dépit de sa fougue et de son agilité légendaire.

Il aura fallu attendre 1991 pour que SEGA se dote d’une mascotte indiscutable. Avant cette date, Nintendo affichait son Super Mario(le), Hudson avait Bonk, emblème de la PC Engine, et SEGA, lui, avançait Alex Kidd, figure très sympathique mais probablement pas assez charismatique pour lutter contre le plombier moustachu. En tout cas, chez SEGA, on cherche un personnage capable d’incarner l’esprit de la firme. Sonic sera l’antithèse de Mario. L’hérisson bleu, rapide comme l’éclaire, symbolise aussi un esprit de revanche. Sonic est capable de se défendre et se révèle même dangereux pour ses ennemis, avec ses pics. Le clivage le plus important de l’histoire du jeu vidéo pouvait alors se mettre en place. Mario et Sonic, le couple qui aura fait couler tant d’encre, qui aura déchaîné tant de passion et qui aura même entraîné pas mal de mauvaise foi, dans les deux camps. Avant 1991, il y avait les petits et les grands, les gros et les minces, les intelligents et les benêts, après cette date, on ne retiendra plus que les pro Mario et les pro Sonic. Véridique !

Inutile de refaire l’histoire comme certains refont le match, avant d’être un mythe, Sonic the Hedgehog est un jeu vidéo. Un jeu formidable même. Programmé par Yuji Naka et ses compères, Sonic envoie valdinguer tout ce que la plate-forme aura proposé jusque là. Le soft de SEGA repose essentiellement sur la vitesse d’action. Terminé les successions de sauts pour franchir un faussé, ici, avec un peu d’élan, un simple bon vous permet de passer en revue quelques écrans. On note aussi la possibilité de se mettre en boule (le dash ne fait son apparition que sans le deuxième opus) pour gagner encore en vitesse et éventuellement rebondir sur les monstres parsemés dans les niveaux. Avec pas mal de pratique, il est possible de maintenant une vitesse de croisière impressionnante, chose qui n’aura pas échappé aux amoureux de challenge qui se sont livrés de rudes batailles, pour afficher les meilleurs temps sur chaque acte, notamment sur Green Hill Zone, premier niveau du jeu.

Ici, pas de champignons, ni de pièces de monnaie, pas de coup de boule, ni de punch ravageur. Sonic progresse dans les niveaux grâce à des anneaux. A chaque fois qu’il est touché, il perd tout son précieux capital, qu’il tentera néanmoins de reconstituer en partie, histoire de ne pas mourir bêtement. 100 anneaux offrent une vie et terminer un stage avec 50 de ces précieux cercles dorés permet d’accéder à une zone bonus, dont l’enjeu est une Emerald Chaos, un truc pas du tout anodin pour profiter pleinement de la séquence de fin du jeu, et accessoirement gonfler de manière considérable la durée de vie. Chaque niveau regorge d’option telles que l’invincibilité temporaire, une bulle protectrice, des lots d’anneaux…lesquelles sont parfois bien planquées (passages secrets et tutti quanti). : )

Techniquement, que dire sinon que c’est un sans faute. Déjà, afficher une telle vitesse dans le scrolling reste une véritable prouesse, surtout que le jeu ne souffre d’aucune saccade. Les décors éclatent de couleurs et brillent pas leur variété. Le seul petit reproche que je pourrais adresser au jeu concerne l’univers musicale. Je déplore juste qu’un seul thème serve un niveau entier (c’est à dire un enchaînement de trois actes). Les musiques signées Nakamura sont excellentes mais peuvent néanmoins lasser sur la durée, pour certaines d’entre elles. Les bruitages sont quant à eux simplement excellents et ce n’est pas un hasard s’ils sont toujours d’actualité pour la plupart (difficile d’imaginer un Sonic sans le « wiiink » entendu sur chaque anneau ramassé). La mécanique du jeu est bien huilée, après l’acte trois, on retrouve Eggman en boss, et ce jusqu’au dernier niveau, portant le nom explicite de Final Zone.

Donc voilà, Sonic c’est super culte et très certainement, je ne prêche qu’à des convaincus. Vous attendez que j’enterre Mario, que je souligne sa lenteur et sa dégaine de moustachu et du fait qu’il n’a probablement jamais tiré autre chose que ses bretelles, et bien NON ! Pour moi, Mario et Sonic, c’est un peu Telma et Louise, voir même le Yin et le Yang. L’un ne peut vraiment exister sans l’autre, depuis cette fameuse année 1991. Plus qu’opposés, ces jeux sont d’une étonnante complémentarité. Statut Quo, pour deux légendes du jeu vidéo.

A noter qu’il existe plusieurs versions de Sonic the Hedgehog, notamment sur Sega Master System et Game Gear (en plus de nombreux hacks officieux). Deux versions aménagés aux capacités des machines su citées, différentes, mais qui disposent de leur charme propre. On peut saluer l’effort consenti par la Sonic Team de ne pas avoir simplement transposé son jeu 16-Bits sur 8-Bits et d’y avoir apporté une véritable singularité. D’ailleurs, entre Sonic MD et Sonic MS, mon cœur balance. =)
The legend never dies et Sonic fait perdre la boule depuis quelques années à ceux qui suivent fidèlement ses aventures, sur Game Boy Advance. Là, Sonic the Hedgehog, le grand, le culte, s’apprête à montrer le bout de son museau sur la portable de Nintendo. Cette monture adoptera le spin dash et on l’espère, quelques surprises sympathiques. Vivement la fin de l’année !

PS : Sonic fête ses quinze ans, Guardiana fête son centième test Mega Drive. L’histoire fait bien les choses, même si pour le coup, la coïncidence n’y est pas pour grand chose. ;)
Avatar de destiny
Test de destiny - Publié le 22/07/06
Graphic
Sonic est peut être le plus beau jeu de l'année 1991.
Animation
Afficher une telle vitesse est déjà un exploit, mais là, en plus, ça reste fluide.
Soundtrack
Certaines musiques sont mythiques. Planante, nerveuse, mélodique, la bande-son de Sonic the Hedgehog joue sur plusieurs registres.
Gameplay
Qulle inventivité de la part de Sega. Sonic, allez accrochez vous !
Lifespan
Le jeu n'est pas spécialement long, mais on peut jouer le temps sur les différents niveaux.
Replay Value
Il n'est pas rare de croiser des Sega fans qui ont terminé plus de 20 fois ce jeu.
Interest
Culte, Culte, Culte. Sonic, tout est dit.
Guardiana Gold Award
Moyenne de la presse: 95% Moyenne des membres: 89%

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