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Test Super Smash T.V. (Mega Drive)



par Eacil
Platform Mega Drive
Developer Flying Edge
Year 1992
Genre Shoot Them Up!
Players 1-2
Consult game informations in the MDG-Database
/!\ Articles, walkthroughs and tips are only in french /!\
Les bourrins vont pouvoir se régaler, ça va saigner ! Super Smash date de 1992 et est ce que j’appellerais un jeu purement visionnaire. Hé oui, à cette époque on avait déjà compris les effets néfastes qui résulteraient de l’évolution de la télé réalité et Flying Edge – le sous Acclaim – se devait de prévenir son public en balançant une bonne satyre et par la même occasion, de tirer un peu de fric pour la leçon prodiguée en créant un jeu. En France, on ne connaissait alors pas du tout ce qu’était la télé réalité sinon par un ersatz de Bataille et Fontaine – bénis soient-ils, ces missionnaires de l’intelligence ! – mais ce qui n’était pas le cas le cas des Etats-Unis devant alors s’apitoyer sur des divorcés californiens. Car, très cher lecteur, pour toi, j’ai du me taper des recherches sur la « Real TV », dieu m’en soit témoin…et me pardonne ! Il est toujours bon de savoir de quoi on parle. En effet, si l’on suit la lente évolution déjà décriée par quelques auteurs de SF dont je ne me souviens plus du nom, on devrait finir par régresser jusqu’au jeux de cirque de la Rome Antique version moderne, au goût du jour. Ainsi, et c’est ce dont il est question dans Super Smash TV, les nouveaux lofteurs devront se coltiner des arènes où il sera question de faire sortir les boyaux du ventre de son prochain. Mais pourquoi toute cette haine me direz-vous ? Mais pour le fric pardi ! La survie est gage de richesse monstrueuse, c’est le prix pour mettre sa vie en jeu, rien de moins !

Plus rationnellement, ce jeu qui ne doit avoir aucune vocation idéologique se fait l’apanage de la brutalité à l’état pur. Il est question d’investir le corps d’un combattant pour buter du figurant dans les studios de la chaîne de télévision. Première impression avant que l’adrénaline n’arrive : qu’est-ce que le sprite de son joueur est laid ! Je devrais surtout dire : ridicule. Le bilan est sévère mais justifié, la qualité graphique n’est pas au rendez-vous pour autant qu’elle ait pu exister, voir, eut été envisagée. Il faut dire que la scène afflue de corps en tout genre et qu’il faut par conséquent, pour faire tenir tout cela sur un seul plan, agrandir le champ au maximum en reculant pour l’obtention d’une bonne vision globale. Et on se tape donc des petits bonhommes pas franchement reluisants qui s’agitent en tous sens, chacun tenant sa petite arme vraiment bidon, la notre ressemblant à un gode en métal qui balance de la purée. Allez-y pour le symbolisme freudien car sur cette plage de texte, ce n’est ni le moment ni l’endroit, dommage, hein ? ;) Les boss relèvent un peu la sauce mais ils ne sont que les reproductions agrandies des petits et ça ne vole pas plus haut pour autant.
Niveau décors, c’est pas la joie et je dirais même qu’on finit par s’ennuyer devant ces éternelles cases se succédant les unes après les autres. Rien n’est là pour relever l’intérêt artistique. Mais on est pas là pour faire de l’art, c’est vrai ça, faut découper quoi, que ça pisse le sang !

C’est vrai, et on démarre sur la première case avec un peu d’appréhension devant le nombre qui sort des premières portes. Comment va-t-on faire ? C’est très simple car une petite astuce très louable aide à la maniabilité. En effet, il n’est pas question de rester appuyé sur un seul bouton pour tirer devant soit sinon il serait impossible de passer le premier monde, franchement. Le bouton B permet de bloquer l’angle de tir choisi ce qui est très pratique au demeurant car il est alors possible de se déplacer dans n’importe quelle direction tout en conservant le sens de son canardage. Ainsi il faut pouvoir être capable de changer d’angle très rapidement au risque de devenir fou quand on pense qu’une porte peut vomir jusqu’à une bonne vingtaine de personnes et que parfois, sur les quatre portes, trois voir toutes se mettent à lancer du cyborg par la trappe. Ainsi, le jeu reste très fluide dans ses déplacements histoire de dépasser le second monde sans perte et fracas et l’humiliation qui pourrait en découler. Vous l’avez compris, il s’agit, dans un monde divisé en plusieurs blocs – dont la carte vous est rapidement dévoilée au début pour que vous ayez une idée des différents chemins à prendre - de parvenir jusqu’au boss et de l’achever sans douceur pour arriver jusqu’aux caméras et se pavaner en entendant les prix amassés avant de plonger dans une nouvelle arène encore plus sanglante. Et ainsi de suite, jusqu’à l’écœurement ou plus couramment, jusqu’au pétage de plomb et là, c’est le drame, vous tuez votre famille quand ils vous obligent à manger vos épinards et après on va encore dire que c’est la faute des jeux vidéo. Donc, je pose un avertissement : ne reproduisez pas chez vous le lattage à coup de lance roquette que vous avez pu voir dans ce jeu ! J’ai bien dit lance roquette et ce n’est pas tout. C’est vrai, qu’est-ce qu’aurait été ce jeu inspiré soit disant du jeu d’arcade Williams/Bally® - qui ne me dit rien soit dit en passant mais dont la mention jeu d’arcade se trouve pleinement justifiée ici -, sans un armement conséquent ? Rien. On lâche donc son lance-purée symboliquement érotique pour le modèle à haut débit, à largage trilatéral s’il vous plait ! Lance-roquettes, donc puis lance-grenades et un espèce d’atomiseur fichtrement encombrant. Munitions limitées qui vont durer la modique somme de six secondes avant de revenir à la jaille du début. D’autres bonus sont là, la panoplie est complète avec un bouclier à radiations qui rend invincible, des cisailles de protections qui volent autour de vous en découpant tout ce qui passe à portée, les chaussures de Sonic pour que les ennemis trépassent avant de vous avoir atteint car certain sont tellement véloces que c’en est écœurant et pour finir la Bombe qui te dégage l’écran de toutes ses saletés. Les vies sont en quantités mais la longueur des sous-arènes affiche un débit de plus en plus grand et de plus en plus long. Si vous vous apercevez que vous êtes crispé à la manette et que la frustration vous gagne, rappelez-vous mon avertissement !

Il faut donc comprendre que Super Smash TV est au début franchement jouissif et totalement abrutissant mais que par sa répétition sans retenue, il devient vite lassant mais reste un défi perpétuel. Défi car franchement dur par moment, les ennemis même s’ils privilégient largement le contact pour contrebalancer leur nombre ont parfois des coups de vicieux comme ces orbs qui en plus de t’électrocuter au contact placent un trait désintégrant qui à la mauvaise habitude de s’agrandir jusqu’à toucher un mur. Ca te découpe le niveau en petite portion jusqu’à perdre les pédales en te jetant dedans quand il devient impossible de les atteindre pour les faire s’interrompre. Un jeu sans prétention, juste celle de faire office de bon gros défouloir où l’on ramasse par terre les bonus qui se téléportent entre deux atomisations. Dans ces boîtes-bonus, on trouve de tout mais que de l’extravagant et du bien cher. On est à la télé maman ! C’est un peu le côté destiné aux chevronnés qui voudront afficher un record hardcore car c’est vraiment ce à quoi est destiné ce jeu, amasser des points avant tout parce que d’ici de le finir, on est pas rendu. Et c’est là qu’intervient le mode deux joueurs histoire de se fritter sur les scores et pour finir, de faire foirer la coopération en se disputant les cibles. Deux modes sont disponibles, un avec l’incarnation de deux joueurs séparés avec réductions des vies accordées et le deuxième qui permet aux deux joueurs de posséder le même corps avec division du déplacement et du tir pour un meilleur confort. Mais bon, avouons le, ce n’est pas pour autant que l’intérêt grandit.

Un jeu à découvrir tout de même pour l’éclate qu’il propose mais sans non plus à s’attendre à des monts et merveilles, surtout techniquement car c’est raté. Pourtant, l’intérêt, à la façon d’un puzzle game tel qu’un Puyo Puyo revient toujours à la charge dans le temps car ce sera toujours le lot des jeux non linéaires qui proposent un concept donné. Mention spéciale aux bruitages du commentateur qui sont excellents, extrêmement représentatifs du mec charismatique, un peu comme la voix de Bruce Willis ou de Nikos Aliagas – je blague ! – avec deux belles gonzesses – on dirait des hommes, voilà la preuve que ce jeu est moche, même pas foutu de dessiner une bimbo ! – à ses bras. Je me posais justement une question, a-t-il un accent véritablement pathétique comme j’ai la vague impression qu’il prononce « ready » par « rabbit » parce que moi qui suis une brelle en anglais, ça me fait toujours marrer quand je l’entends. Quelle classe ! Sinon, la bande n’est pas inintéressante, adaptée au rythme cadencé mais sans plus. Mais testez le, il est tout de même sympathique comme jeu.

Un bilan s’impose : quelle déception, Super Smash TV n’aura pas accompli ce pour quoi il était destiné : empêcher la venue de programmes décérébrant tel que le Loft ou la Star’Ac pour les intimes. Dommage mais il est intéressant de voir combien ceux qui, par mécontentement, insultaient leur voisin de télé poubelle et qui ont fini par plonger les mains dans la mouise pour vendre du temps de cerveau sauce lobotomie. Elle est pas belle la vie ?
Avatar de Eacil
Test de Eacil - Publié le 10/01/07
Graphic
Sprites ridicules et moches. « Peut faire mieux. » dirait un prof en design en signant d’un 4/20. Sans parler des décors monotones.
Animation
Va pour la moyenne, faut dire que ça dézingue rapidement et proprement mais ces figurants, qu’est-ce qu’ils sont cons quand on les voit agiter leur batte avec deux de tension à la façon des Power Rangers, trois minutes après coup !
Soundtrack
« Are you rabbit ? »
Gameplay
Rapide, c’est ça ou tu crèves. Un petit temps d’adaptation pour la touche de blocage de tir mais qui est très commode sinon nous aurions eu le droit à un truc injouable, croyez-moi.
Lifespan
Soyons objectif, la durée est très longue, surtout que la difficulté devient vraiment dure mais ça n’est pas forcément un avantage.
Replay Value
Sympathique, vous ne manquerez pas de le dépoussiérer de temps en temps pour vous rappelez quelles sensations ressent-on en butant tout ce qui bouge.
Interest
Dispensable mais gagne un certain mérite à ne pas sombrer dans l’oubli car c’est un bon défouloir notable.
Moyenne de la presse: 49% Moyenne des membres: 61%

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