Test

Screenshots

 

Who is online?

  •  9 connected

Partners

Test Vectorman (Mega Drive)



par Eacil
Platform Mega Drive
Developer BlueSky
Year 1995
Genre Action
Players 1
Consult game informations in the MDG-Database
/!\ Articles, walkthroughs and tips are only in french /!\
BlueSky Software, un nom plutôt poétique pour une compagnie de jeux vidéo mais qui s’en plaindra ? Créé initialement pour produire sur Atari, ces charmants producteurs se tourneront ensuite principalement sur notre support bien aimé. Hormis quelques titres connus comme Jurassic Park ou Ariel the Little Mermaid et d’autres plus obscurs car n’étant pas parvenus sous nos latitudes, ils se spécialiseront dans les sorties de jeux de sport. Six jeux de football américain et quatre de baseball, vous savez maintenant d’où viennent une partie des cartouches qui ne quittent jamais les étagères des brocanteurs. D’un point de vue strictement personnel (je n’apprécie guère les productions de sport donc…), Vectorman reste à mes yeux leur plus belle réussite sur Mega Drive, et sur 32X.

Vectorman, l’époque où les robots ressemblaient à un assemblage de formes géométriques basiques assemblées les unes sur les autres comme des Lego, dixit l’affreux [TESTMD=59]Rise of the Robots[/TESTMD] ou un homologue 3D, Ballz 3D: The Battle of the Ballz. Sauf qu’il s’agit là d’un jeu d’action plate-forme comme on en fait si bien et si nombreux sur Mega Drive et non d'un jeux de baston. L’histoire transpire les thèmes les plus basiques de la science-fiction à savoir la destruction des humains par la revanche des robots après des siècles d’esclavage, à la façon d’un Terminator. Bien sûr, la Terre a eu le temps de devenir le plus grand dépotoir de notre système solaire en attendant que les colons reprennent leurs bonnes habitudes et projettent sur d’autres planètes ce qui s’est produit sur notre belle vieille planète verte…comme l’huile de vidange et le MacDo putride (rappelez-vous [TESTMD=81]Mick & Mack as the Global Gladiators[/TESTMD] qui voulait nous faire croire que ce qu’ils dénonçaient ne venaient pas d’eux, les coquinoux). Alors grâce à notre génie incontesté dans la réparation des choses à demi-morte, nous avons créé les Orbots. C’est beau, ça rend propre et surtout, ça demande moins cher à payer qu’un immigrant sans papier qui fabrique des Nike - il faut prendre en compte le facteur d’efficacité, trèèès important. Sauf que comme toute machine qui n’est pas aussi parfaite que l’homme – ne serait-ce pas parce qu’elle fut créée par celui ci ? Regardez comment Dieu nous a réussi :D – il suffit de faux-bourdons un peu con-con niveau programmation pour que le chef des orbots se retrouvent avec une tête nucléaire à la place du ciboulot et se trouve des airs mégalo de conquérant du monde. Ne me demandez pas comment dans une chaîne de production on puisse arriver à cette maldonne mais c’est ça la magie des jeux, comme on dit, sans ça, y’aurait pas de films. Mais (car il y a un mais. Hoooo…) bien sûr, un orbot échappe à la transmission de soulèvement des machines, ça se trouve être vous, Vectorman et comme vous n’êtes pas très futé, vous êtes fidèle aux humains et à leur désir de paix. Surtout que le chef des orbots se renomme Warhead grâce à son nouveau libre arbitre tout neuf et faut dire qu’être sous les ordres d’un orbot nommé Warhead c’est tellement la honte qu’il est préférable de se rallier aux humains mais…je m’égare (comme toujours). Allons donc casser de l’orbot tous en cœur.

On arrive donc dans un monde où l’on pourrait s’attendre à retrouver d’hideux polygones dans tous les sens comme on les affectait si bien alors. C’est vrai qu’on commence à découvrir sur ces supports ludiques la manière pour faire de jolies choses en 3D alors quoi de mieux que d’épurer les formes pour montrer la perfection des corps mécaniques ? Pourtant, Vectorman, même s’il manque d’un certain sexe à pile (peut-être pas pour les orbots-minettes, qui sait comment ils se reproduisent ?), il n’est pas loin d’être mignon tout plein pour un machin. Il est vert, peut-être radioactif mais en fait plus écolo qu’autre chose, il a des membres à la Rayman et est déjà plus beau qu’un certain boss (plutôt anecdotique, autour d’une piste de danse) dans Gunstar Heroes qui essaye d’utiliser les mêmes attraits. Un peu lourd pour ce qui est du saut, plutôt pataud même mais, heureusement, technologiquement aidé par des propulseurs qui lui permettent d’effectuer ce que nous appellerions couramment un double saut. En tout cas, sa dynamique affecte une certaine fluidité ainsi que pour ce qui est de ses ennemis. Vectorman est tout ce qu’il y a de plus basique dans sa gestuelle mais cela ne l’empêche pas de nous réserver quelques surprises.
Déjà, rien que graphiquement, le tout est d’une beauté glacée assez époustouflante. Les développeurs utilisent des pré-rendus 3D qui lissent soigneusement les textures et rien qu’en voyant les effets du vent sur les drapeaux du premier monde, on se dit que c’est plutôt bien foutu, sans parler des arrières plans somptueux ! Les thèmes graphiques changent même de ce que l’on nous réserve habituellement car on s’éloigne des délires câblés cyberpunk à la mayonnaise avec des décors tout sombres qui font trop peur et avec de l’ambiance à base de diode et d’électricité statique. Un certain écosystème se manifeste tout du long avec l’omniprésence de l’eau, signe de pureté. Bah oui, Vectorman, même si c’est un standard reste tout de même très perfectionné, il est étanche ! Sans parler de ses armes car il y a bien longtemps qu’il n’utilise plus de poudre, c’est tellement ringard. Les décors restent tout de même un peu trop froids, les couleurs utilisées ne sont pourtant pas ternes et certaines pointes flashy ressortent un peu partout mais l’habillage laisse se dégager une certaine intemporalité propre à tout ce joyeux bric-à-brac robotique. Et cela empêche peut-être en fin de compte de s’immerger totalement dans Vectorman. C’est sûr qu’en vaquant dans les profondeurs immaculées des abysses, dans une chaîne de production ou dans une sorte de laboratoire expérimental, notre psychisme demande un peu plus de pétillant. Sans compter sur une musique très fun par moment mais qui peut se faire aussi pénétrante qu’un instant de suspense dans un film d’horreur juste avant que le tueur ne vous tombe devant l’écran. Dans l’ensemble, on frise (juste un peu tout le temps) la disco habituelle et certaines pistes dont celle de l’intro sont vraiment énormes. Les bruitages sont synthétiques comme on pourrait s’y attendre avec quelques commentaires pour ajouter à l’atmosphère sans parler des pétarades féroces, hurlements bitmiques (houa le néologisme barbare !) de droïdes concassés. Ca reste très high-tech dans l’ensemble, fidèle au rendu voulu jusque dans le traitement impersonnel des niveaux, sans une seule trace humaine.

Bien sûr, pour faire style qu’on ne suit pas les niveaux bêtement les uns après les autres, on nous fait croire qu’il y a une piste à remonter jusqu’à Warhead. Il suffit de suivre les télés, hé ! Pour qui ils nous prennent ! Pompé directement sur Sonic, il suffit de les atomiser pour se voir étaler devant nos yeux bonus et autres joyeusetés. Parmi les remontants, vie supplémentaire, multiplicateur de points et prolongateur de compte à rebours (aïe !) ainsi que les quatre armes disponibles (sans parler du bouclier) à durées limitées se cache un concept plutôt marrant bien que partiellement gadgétique. Oui, Vectorman, s’il n’était qu’un standard ne serait pas aussi drôle qu’on voudrait nous le faire croire. En fait, il se prend plutôt pour l’Inspecteur Gadget, enfin, plus pour sa voiture disons. Ainsi il possède la capacité de polymorphisme avec dans sa banque de données pas moins de dix formes spécifiques. Alors, ne nous réjouissons pas trop vite, il s’agit pour la plupart de formes opportunistes qui sont là dans le seul but de nous voir détruire l’obstacle bêtement planté devant nous. Exemple de la Go Go Gadgeto Bombe qui fait exploser les murs ou la Go Go Gadgto Perceuse qui perce les planchers fragiles. Ce qui est bien, c’est que certaines transformations permettent tout de même de dévoiler quelques passages secrets plutôt bien foutus. Enfin, ça égaye tout de même les niveaux. Ce qui est plus intéressant est que certaines de ces formes sont parties intégrante d’un défi de fin de niveau. Le criquet par exemple (y’a pas idée de se transformer en criquet, franchement ?) nous fait évoluer sur un tapis roulant avec des obstacles pendant que Warhead essaye de nous piétiner. Le train représente le stage bonus où il faut serpenter sur des rails canardés de toute part à mille pieds de haut, encore heureux que les robots n’aient pas le vertige ! Moi si, mais c’est une toute autre histoire ce fameux jour où j’ai du ramasser des bouts de carottes dans le port cartouche. Excusez-moi…

En sommes, il n’y a pas de quoi se plaindre, Vectorman réunit avec dignité tous les éléments d’un bon jeu de plate-forme un peu particulier grâce à son ambiance. Une musique bien adaptée, un bestiaire sympathique pour peu qu’on aime les cocottes-minute et des séquences de combat rythmées, que demande le peuple ? Après, il ne s’agit pas non plus d’un jeu en béton incontournable avec des logos RARE ! dessus (ou alors juste sur ebay) pour montrer que Sonic c’est du pipi de chat à côté mais c’est un jeu qui se défend. En plus, il est parfait pour les misanthropes parce que les humains, ils se sont tous barrés !
Avatar de Eacil
Test de Eacil - Publié le 27/03/07
Graphic
Pré-rendus 3D du plus bel effet. Décors un poil blafard qui gagneraient à être remaniés avec un peu plus de peps.
Animation
En 1995, si on n’est pas capable de faire quelque chose de potable, c’est qu’il faut aller se rhabiller ! 4 pour le manque de mérite là où il aurait fallu innover.
Soundtrack
Bande-son desservant très bien les thèmes abordés, à savoir un trip techno psychédélique plutôt soft mais agréable.
Gameplay
Un gameplay bête et méchant rehaussé par le concept de polymorphisme qui aurait demandé à être plus présent et surtout, plus engagé.
Lifespan
Bonne difficulté très bien dosée. Une durée de vie dans la moyenne et même un pied dans le positif avec le défi (mineur) imposé par la découverte des deux dispositifs amenant aux stages bonus cachés ainsi que les multiples passages secrets (pas si nombreux que ça finalement mais bienvenue).
Replay Value
Une fois fini, il perd beaucoup de ses attraits. Peut-être plus que le jeu moyen pour une raison inconnue.
Interest
+0.5 Jeu très bien réalisé mais sans réelle surprise autre que son graphisme bien foutu et certains phases particulières de boss trop rares.
Moyenne de la presse: 90% Moyenne des membres: 77%

Fatal error: Uncaught Error: Call to undefined function Affich_Commentaires() in /home/www/guardiana/htdocs/reviews/md/view.php:312 Stack trace: #0 {main} thrown in /home/www/guardiana/htdocs/reviews/md/view.php on line 312