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Test Earthworm Jim (Mega Drive)



par Eacil
Platform Mega Drive
Developer Shiny Entertainment
Year 1994
Genre Platform
Players 1
Consult game informations in the MDG-Database
/!\ Articles, walkthroughs and tips are only in french /!\
Qui n’a pas entendu parler du célèbre ver de terre Jim ? Fils de vers de terre, eux même fils de vers de terre…et ainsi de suite depuis que la terre a eu besoin de se débarrasser de ses matières organiques ainsi que de ses micro-organismes !
Mais je ne suis pas là pour vous faire un cour sur le Lumbricus terrestris d’une banalité sans pareille mais sur un super héros à la vie mouvementée.

Né en 1994 – le jeu pas Jim - grâce au développeur américain Shiny Entertainment fondé par David Perry et édité par Virgin, ce jeu se démarque par sa qualité tant sur le plan du design que sur la maniabilité ou le scénario d’une originalité bluffante.
Original...qui a déjà pensé à mettre en avant un ver de terre ? Surtout en super héros loufoque ? Bon je vais tout d’abord faire un topo pour les personnes qui ne connaissent pas ce titre.
Il était une fois un ver de terre qui se baladait, quand tout à coup, lui tombe dessus une combinaison rendant le porteur quasi invincible. Heureusement celle ci s’adapte au corps et dote Jim d’un destin un peu plus intéressant que de brouter de la terre toute sa vie. D’ou vient cette combinaison ? Du ciel, tombée d’un vaisseau qui la destinait à plus méchant que lui. Il doit sauver sa peau et au passage celle de la princesse What’s your name pour laquelle il est tombé raide dingue et que l’on a osé kidnapper pour l’attirer.
Voilà un résumé plus que sommaire et nous enchaînerons directement avec l’atout majeur du hit : son humour !

Earthworm Jim est un titre totalement psychédélique où vous irez vous battre dans une décharge, jusque chez des extraterrestres, en passant par l’Enfer, pour finir par le palais de la Reine des fourmis de l’espace qui avait commandé la combinaison. Des paysages loufoques qui vont bien avec leurs gardiens : un chat à neuf vie armé d’un blaster, un poisson commandant des félins musclé à la Arnold puissance dix, un major avec lequel on se bat au saut à l’élastique et j’en passe ! Les épreuves que vous affronterez sont d’une incohérence suprême mais sont jouissives à l’extrême. On peut se battre avec un corbeau nommé PsyCrow juchés tout deux sur votre réacteur atomique, sorte de Jolly Jumper mais avec la vitamine en plus. On en vient à se demander ce qui va arriver dans le prochain level avec une impatience nerveuse après un face à face avec un boss qui vomit du hareng.
Vous l’aurez compris, si vous êtes du genre coincé côté vannes ou ne supportant pas l’artillerie lourde, ce titre n’est pas pour vous.

Pourtant pour faire un hit, il ne suffit pas malheureusement d’un scénario en béton même si celui ci aide à la création artistique. Earthworm Jim est pourvu d’un graphisme bien foutu développant bien le côté décadent des environnements où l’on se ballade avec son blaster à la…main (?). L’ambiance vous fait suer dans les Enfers à cause des effets terribles de flammes qui ne manqueront pas de vous roussir le postérieur et vous en venez presque à sentir l’odeur tangible de harengs qui sort du premier niveau de la décharge. Dès que vous terminez un level, un déluge de couleurs nouvelles alimente le nouveau stage que vous commencez, un dépaysement complet qui vous propulse à des années lumière d’où vous êtes parti. Vous plongez dans les profondeurs des abysses après avoir promené Peter le chien mutant qui vous lacère si vous lâchez sa laisse. Le design vous colle à la peau et vous vous surprenez à prendre une douche après avoir vaincu le Major Mucus. Les sprites sont démentiels, je noterais en particulier les chiens qui gardent la décharge, vraiment terribles – dans tout les sens du terme, vous vous ferez mordre le derrière de nombreuses fois avant de leur clouer la gueule à coups de fouet. Jim possède une gestuelle étonnante, un panel de mimiques vraiment marrantes, presque aussi nombreuses que celles de Bubsy le Lynx. N’oublions pas que Jim, malgré sa carrure digne d’un videur de boite de nuit, est un ver de terre et cela prête bien aux nombreux mouvements et situations absurdes que l’on peut lui prêter.

Vient la maniabilité. Pas de problèmes de ce côté là, Jim se prend en main avec une facilité déconcertante, il fait tout et sans grandes difficultés. En plus de son pistolet avec munitions, Jim possède la possibilité de ramasser des cartouches de blaster, cartouches qui vous boostes votre flingue à fond et rendent une déflagration digne de celle d’un missile nucléaire de poche. Et si cela ne suffisait pas, Jim sort…sa tête ! Pas pour réfléchir, non non ! Pour vous mettre un coup de fouet au coin de l’œil ! En effet Jim prends son cou bien dans sa main et se sert du haut pour s’accrocher sur tout ce qui est assez pointu. Cette manipulation met un certain temps à s’acquérir mais il est indispensable de s’en servir pour accéder à certaines parties dans les niveaux les plus avancées. C’est un mal nécessaire mais qui ne requière qu’un petit peu de précision pour bien s’accrocher. ( [:chuchotement:] En toute franchise, il vous arrivera tout de même de jeter votre manette par la fenêtre en ratant un crochet essentiel et fichtrement mal placé. Autant vous prévenir pour le bien être de votre matériel. ;))

La musique se doit donc d’être aussi saugrenue que le reste de la cartouche et c’est plus que réussit ! Les effets sonores de même et l’on retiendra avec une longue nostalgie, le Groovy que Jim lance à tout va. Les sons de mitrailleuse, blaster et fouet vous lance dans une atmosphère de fin du monde. Tout se prête à cette ambiance rythmée par les fous rires que vous pousserez derrière votre petit écran, en entendant s’exclamer une vache que vous aurez catapulté grâce à un frigo.

Au final, un titre qui ne déçoit en rien mais que l’on ne peut apprécier que si l’on aime l’humour bien vache (clin d’œil aux amies de Jim^^) sinon ce titre devient bien vite très fade et a une saveur de pneu mouillé. Les blagues peuvent lasser mais ne sont en rien répétitives ! On s’amuse comme des fous d’un bout à l’autre de ce hit à poursuivre cet idéal de la bonne blonde représentée sous les traits de la Princesse What’s your name (Et quel nom !) et c’est avec un plaisir non dissimulé que je retourne à ma console préférée, introduisant fébrilement cette cartouche nommé Earthworm Jim pour tester cette nouvelle manip que je viens de découvrir et qui fait que Jim se gratte le derrière (Si, c’est vrai ! Chercher et vous verrez !)
Tous à vos manettes, paré pour une course parmi les astéroïdes !
Avatar de Eacil
Test de Eacil - Publié le 28/04/05
Graphic
Un monde fou fou fou ! Un poil vieillissant par rapport à sa suite plus soignée (c'est normal pour une suite !) mais quelle originalité !
Animation
Enorme ! Son plus gros atout. La palette de mouvements de Jim est démentielle, jusque dans son inaction !
Soundtrack
Musique incroyablement dynamique, psychédélique et tutti quanti mais les bruitages remportent haut la main rien qu'en sachant comment chante un ver de terre quand il s'ennuie.
Gameplay
Seul le fouet est difficile à manier mais il est plus que nécessaire au bon déroulement du jeu. Crêpage de chignon en perspective devant la difficulté à choper quelques crochets. Autrement, tout est fluide comme peut le permettre le physique de body-builder de cet asticot survitaminé ! Et quel balancement de hanches !
Lifespan
Scénario atypique en matière de grand n'importe quoi, on est trimballé jusque dans la ruche d'une alien et ce, sans même se demander pourquoi. La vie du jeu en considérant sa difficulté pas toujours évidente mais nécessaire rend ce jeu parfaitement solvable dans sa durée.
Replay Value
La grande diversité des niveaux comme le saut à l'élastique contre le Major Mucus ou la promenade de Peter renouvelle constamment l'envie de reprendre la manette au fil des ans.
Interest
Indispensable pour tous les psychotiques demandant le fouet...ou les profilers tentant d'appréhender le schéma structurel d'un fou de la gâchette couplé aux pulsions de mort envers les poissons rouges, les chats, les mutants verts et tout ce qui n'est pas rose à forte poitrine.
Guardiana Award
Moyenne de la presse: 95% Moyenne des membres: 83%

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