Test

Screenshots

 

Who is online?

  •  0 connected

Partners

Test World of Illusion Starring Mickey Mouse & Donald Duck (Mega Drive)



par Eacil
Platform Mega Drive
Developer Illusion Soft
Year 1992
Genre Platform
Players 1-2
Consult game informations in the MDG-Database
/!\ Articles, walkthroughs and tips are only in french /!\
Sega signe en 1992 avec ce jeu un chef d'œuvre dont les qualités ne sont plus à démontrer. Ce test est là pour les rares personnes qui ne connaissent pas ce titre ou alors seulement de nom. World of Illusions est LA référence des jeux à licence Disney conjointement à Aladdin sur Mega Drive. Une entrée en matière assez impressionnante pour un jeu qui n'en mérite pas moins. L'équipe interne de chez Sega développant WOI était supervisée par un membre du staff Disney. Une équipe portant le nom d'Illusion Soft pour l'occasion. Les adaptations Disney sont déjà à l'époque renommées pour leurs jeux soignés qui ne sont pas de plates copies commerciales juste là pour accompagner la sortie d'un film. On peut donc en témoigner avec les incontournables Aladdin ou encore Le Roi Lion. Ce sont de dignes exemples de la réussite de la firme Walt Disney sur le marché vidéo ludique.

Ce jeu se veut être la réunion des héros de « Castle of Illusions » (1990) et « Fantasia » (1991) ainsi que de « Quackshot » (1991) : Mickey et Donald, d'inséparables amis qui se connaissent des dons de prestidigitations. La preuve, ce soir ils montent sur la scène pour vous émerveiller avec leurs tours abracadabrants. La seule fausse note est qu'au cours d'une inspection dans le théâtre, ils découvrent une drôle de porte, style gothique façon bouche ouverte vers les noirceurs de l'inconnu. Nos compères vont malheureusement se faire happer par celle ci pour rejoindre des mondes pleins de mystères. Ce coup est signé Pat, l'éternel ennemi de nos deux héros qui est ici un effroyable magicien qui veut les empêcher de rejoindre leur réalité, emprisonnés qu’ils sont dans l’Illusion.

Un jeu où la magie domine et où le merveilleux est au rendez vous, comme toujours dans comme toujours dans un Mickey ou un Donald. Sauf qu’ici, le fantastique est bien plus accentué que sur les autres titres des deux mascottes.

Les décors sont dignes d'un Walt Disney avec des mondes qui font marcher l'imagination. Qui n'a pas rêvé d'un pays où le sol est fait de gâteaux, avec des lacs de chantilly où vous vous laissez descendre le long d'une paroi en gélatine rouge ? Les graphismes ont bien vieilli et sont toujours aussi plaisant à regarder, le résultat est un univers fouillé avec des sprites en accord avec leurs environnements, pas de décalages burlesques comme cela se fait dans certains titres jouant la carte de l’imagination débordante.
On rencontre une grande variété de paysages, on commence dans l'éternelle forêt de base qui est propre à tous les jeux de plate-forme (disons que c'est pour ne pas froisser l’esprit du joueur avec une trop grande originalité dès le départ, il faut qu’il puisse s’identifier au jeu avant de démarrer la grande aventure. ^_^), pour se retrouver sous l'eau en traversant une épave habitée pas un terrifiant requin jusqu'à un intérieur de maison le jour de noël avec son grand sapin qu'il faudra escalader, en passant par l'Atlantide et ses trésors d'architectures, sans oublier le canyon que vous survolerez en tapis volant. Il n’y a aucune monotonie dans les décors, on ne s’ennuie pas et changer de niveau revient à s’extasier sur le nouveau thème utilisé, tout est bien pensé, on adore car l'intérêt est constamment renouvelé.

Vous avez plusieurs choix dès le départ, vous pouvez sélectionner Mickey ou Donald et même jouer à deux en prenant chacun votre personnage. En solo, le choix de Mickey ou Donald n'aura pas une incidence immédiate, seul un monde différera par la suite : Mickey tombera dans une salle à manger majestueuse avec des couverts passablement belliqueux où il ne fait pas bon rester dîner tandis que Donald se prélassera en naufragé sur une plage inconnue à sauter sur des îles paradisiaques ou à manquer de se noyer parmi les poissons. De quoi retenter l'aventure pour connaître les deux versions différentes et inédites.
On sent l'esprit du duo Mickey-Donald ressortir, Mickey le débrouillard et Donald le maladroit au bon coeur. On prend son personnage en fonction de son attachement bien que prendre Donald revient à dire que vous êtes un sacré trouillard, nerveux et qui pète un câble en caquetant dans un langage Donalesque toutes sortes d’insultes dès qu’il est touché. Cela reste un jeu destiné à un public jeune ou les regains de vie sont des bonbons ou des parts de gâteaux et le jeu reste assez facile dans son ensemble sans pourtant ne vous donnez aucunes résistances. La difficulté est en effet très légère, on se balade sans grandes entraves dans tous ces paysages enchanteurs. Disney est fait pour les enfants mais n’empêche pas un grand plaisir de jeu pour les adultes (ou grands enfants, au choix).

Au niveau du jeu, votre unique arme est la seule chose que vous ayez eu le temps d'emporter avec vous, à savoir : votre cape ! Tadzam ! Eh oui ! Une cape qui fera disparaître les méchants ennemis on ne sait où et vous sauvera la mise bien des fois dans une pluie étoilée. A noter qu'un coup de cape magique sur votre partenaire lui fera adopter une position pour le moins incongrue pour ne pas dire sado-masochiste ; le pauvre bougre se retrouve littéralement tordu comme on tord une serviette pour l'égoutter, de quoi promettre de longues soirées à se balancer des coups de cape parce que votre ami a accidentellement pris votre Donald pour cible au moment où celui ci traînait trop près de l'ennemi qu'il visait. Ce n’est bien sûr qu’un prétexte pour s’acquérir la primeur des bonus en empêchant l’autre de l’atteindre en premier, idem pour achever le boss. Le mot est dit, ce jeu est une perle en multijoueur, un mode rare pour ce genre de jeux qui a su en convaincre plus d'un et qui fait ses débuts fracassants. Pourtant World Of Illusion n’est pas fait exclusivement pour les challenges de capes, il vous faudra faire des efforts de coopération pour avancer dans l'aventure et avoir un esprit d'équipe avec une bonne coordination. C'est ce qui rend le jeu bien plus attrayant tout de même. Vous avez la possibilité de prendre appuis sur votre partenaire en sautant dessus pour accéder aux plates-formes en hauteur et vous devrez lui lancer une corde en haut de l’éperon rocheux pour l’aider à grimper.

Le tout est accompagné par une musique entraînante et mystérieuse, toute une atmosphère qui tourne autour de la magie, de grands bruissements de cape, des effets dantesques et des psalmodies de sorts à la Donald, disons très...incompréhensibles. De plus, les voix des personnages sont bien réalisées et toujours aussi drôle à l'écoute. Le fameux Alakazam de Donald restera dans les mémoires en le voyant postilloner sa formule tout en se trémoussant pour lancer le sort. Donald conserve ses problèmes d’articulations pour notre plus grand plaisir. Mickey lui se contentera d’un « Ouch » lorsqu’il est touché avec sa voix particulière de souris transgénique.

Au final, World of Illusions Starring Mickey Mouse and Donald Duck est un jeu qui malgré son grand âge, par rapport aux autres productions Disney ou Mickey et Donald apparaissent, à merveilleusement bien vieilli. Un univers accrocheur qui fait de World of Illusions la crème des jeux de plates-formes sur Mega Drive. Il est conseillé d'y jouer à deux pour d'agréables parties sans prise de tête en raison de sa difficulté très bien dosée. On boucle le jeu peut-être trop rapidement en sachant qu'un système de Passwords est présent. En raison de son faible coût et de sa facilité à se le procurer, si vous aimez Donald et Mickey, ne vous retenez pas de lui faire une petite place dans votre collection, il est indispensable. Et ce au risque de vous transformer en un tampon ancreur à pattes ou en une écrevisse bien rouge.
Avatar de Eacil
Test de Eacil - Publié le 22/06/05
Graphic
La qualité Disney, ça ne pardonne pas. La variété des décors est telle qu'on s'émerveille devant chaque nouveau monde se dévoilant à nos yeux. Bien qu'on poil dépassé, le graphisme du jeu vieillit extrêmement bien mais on a tout de même vu mieux depuis.
Animation
Soignée, mention spéciale pour les animations personnelles des deux protagonistes, surtout pour ce trouillard de Donald.
Soundtrack
Est-il nécessaire de rappeler à quel point la plupart des bruitages de ce jeu sont cultes ? Il faut dire que les deux stars ont un phrasé particulier, facilement mémorisable. Ce n'est pas souvent qu'on voit une souris et un canard prononcer Alakazam de nos jours.
Gameplay
Même critique que pour Aladdin, rien à dire. Si ma mère a réussi à y jouer, c'est que c'est pas si difficile que ça ! Et les duels de cape à deux...
Lifespan
Dommageable, sa facilité bon enfant est particulièrement frustrante. On en redemande ! A signaler les niveaux exclusifs aux deux carrières solos et à celle en multi qui rehaussent un peu la longueur.
Replay Value
Rien que pour découvrir les niveaux exclusifs nommés ci-dessus, ça vaut la peine de le finir trois fois minimum alors pour peu qu'on accroche, c'est parti pour un tour !
Interest
Indispensable Disney.
Moyenne de la presse: 88% Moyenne des membres: 86%

Fatal error: Uncaught Error: Call to undefined function Affich_Commentaires() in /home/www/guardiana/htdocs/reviews/md/view.php:312 Stack trace: #0 {main} thrown in /home/www/guardiana/htdocs/reviews/md/view.php on line 312