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Test ESWAT ~City Under Siege~ (Mega Drive)



par Eacil
Platform Mega Drive
Developer SEGA
Year 1990
Genre Action
Players 1
Consult game informations in the MDG-Database
/!\ Articles, walkthroughs and tips are only in french /!\
Voici un jeu qui rappelle quelque peu les Streets of Rage. Cela va sans dire que cette ambiance est sans doute due au même thème abordé : la violence dans les rues entièrement sous contrôle mafieux. Les Rues de la Fureur ou Une Cité sous le Siège, un peu ressemblant, non ? Dans ces deux jeux vous incarnez un soldat qui se dresse devant toute cette violence, à croire qu’ils avaient besoin d’effectif dans la police à l’époque et qu’ils ont fait pression sur Sega pour produire des jeux avec de jeunes héros flics. Allez savoir ?
Tout cela pour dire qu’E-SWAT est un jeu sombre ou vous devrez vous frottez à de dangereux adversaires -des terroristes en l’occurrence- sur leur propre territoire avec un super méchant du nom de E.Y.E., un nom à faire frémir, je le vois vous êtes déjà en train de blêmir. Pour juger de la corruption, vous devrez même vous balader dans une prison qui ressemble plus à un QG ennemi qu’a une zone de sauvegarde des citoyens. E-SWAT est donc assez sombre et violent dans le sens ou vous devrez littéralement exterminer toute cette sale engeance de meurtriers sans foi ni loi en faisait preuve d’un manque de pitié total, cela va de soi ^_^.
Un gros point qui fait que ces deux séries jouent chacune dans un registre tout de même bien différent est que dans E-SWAT vous vous battez à coup de gros flingues contrairement aux Streets ou la bagarre de rue est privilégiée. Une sorte de comparaison pour mettre de l'ambiance histoire de restituer l'atmosphère.

D'ailleurs les graphismes n’ont rien à voir avec un Streets of Rage si l'on continue dans cette verve, ils sont bien moins réussit, moins détaillés, une sorte de pâle copie si on compare bien sûr E-SWAT sortie en 1990 avec le premier de la série des Streets of Rage arrivant un an plus tard. Disons que les décors ne possèdent pas de scrolling vertical mais compensent par quelques trouvailles comme le fait de pouvoir jouer sur deux niveaux (Prison Cybernétique). Il suffit de faire une simple manip' pour que notre policier saute très haut pour aller derrière une barrière et passer à l’intérieur des cachots. Cela offre un peu d’innovation, ce qui n'est jamais innocent dans l’appréciation d’un titre. On dirait une reprise du système de The Revenge Of Shinobi de 89, on ne peut pas tout inventer.
La progression est simple, vous démarrez dans les rues de votre chère cité gangrenée pour monter de plus en plus haut dans les sphères interdites du mal qui ronge la ville (le monde, en fait). C'est-à-dire que ces mafieux là au lieu de choisir comme endroit de villégiature un somptueux hôtel parcouru par de resplendissantes statues de bouddha préfèrent se planquer dans des égouts, des usines ou même des laboratoires où il ne fait pas bon rester. Un peu de glauque à l’affaire, une sorte de crime organisé pas très net qui se terre dans les bas fonds ou dans les complexes souterrains au lieu de privilégier les superbes buildings de trois kilomètres de haut. Ca nous oblige à nous salir les bottes, on se croirait dératiseur.

Pourtant vos ennemis possèdent ainsi de très puissantes armes de destruction et vous êtes encore là pour les stopper et vous jetez sous leurs roues pour les arrêter. Chaque début de mission démarre par une sorte de briefing qui vous montre votre cible, le boss de fin de level. Cela vous permet de cogiter pendant votre progression pour essayer de trouver en face de quoi vous allez tomber. C’est assez marrant en effet de penser qu’un savant fou ne fait pas le poids en face d’un bon lance missiles mais lorsque celui-ci se terre dans une immense machine qui vous balance de l’acide, c’est alors une toute autre affaire. Pendant le briefing vous pouvez voir votre grade qui augmente à chaque mission pour flatter votre ego et hop, on vous lance en pleine nature.

L’action est assez rapide, elle ne fait pas souvent place à des zones creuses surtout que les ennemis ont une fâcheuse tendance à réapparaître aussitôt qu’ils quittent votre écran. Ainsi vous comprendrez vite la nécessité de repasser jusqu’à trois reprises pour les annihiler une bonne fois pour toute. Le bestiaire est assez varié et on tombe assez vite dans le domaine de la robotique. Quand vous démarrez, vos adversaires de bases sont de vulgaires pantins pas très fins mais plus vous avancerez plus ça se corse. On passe vite aux robots à la puissance un peu plus impressionnante surtout quand ils sont nombreux. Ca tire dans tous les sens et une méthode appliquée vous permettra d’en venir à bout. Il faut savoir qu’E-SWAT n’est pas forcément un jeu "rentre dedans", une progression prudente et méthodique vous permettra de vivre plus longtemps que de bourinner à tout va. Quelques bonus de vie et de 1up sont dispensés sur les niveaux mais sont loin d’être très courant pour compter sur eux. Les boss quant à eux sont très impressionnants car de plus en plus grands et puissants.
Le point fort du jeu est sans doute votre armement. Vous débutez avec un pistolet, tous ce qu’il y a de plus simple pour un flic de banlieue, mais grâce à votre progression fulgurante dans les échelles de la police, on vous monte une armure sur mesure à la Robocop pour votre passage dans les SWAT. Elle arrive d’ici la troisième mission et là, le jeu prend une tout autre dimension !
Au départ vous vous faisiez limite c… avec votre arme minable et vos quatre cases de vie et tout d’un coup vous vous retrouvez avec une sorte de mitrailleuse, un lance roquette, un lance plasma modulable, et même un puissant lance flamme ultra destructeur… ainsi qu’une jauge de vie bien plus conséquente ! Il faut savoir que toute ces armes ne sont pas accessible dès le début, il faut trouver des caisses correspondantes dans le niveau pour vous équiper avec, après seulement les munitions sont inépuisables. Un point important est que si vous mourrez, l’arme que vous portez à l’instant de votre mort disparaît. Or dans les niveaux avancés, vous ne retrouvez plus de caisses d’armement ou alors vraiment rarement car on part du principe que vous venez du niveau précédent chargé comme une mule. La progression est donc plutôt ardue passé un certain stade. En effet, dans E-SWAT, il peut vous arriver de mourir en un coup assez facilement, comme dans le laboratoire du savant fou ou une sorte de gelé violette vous poursuit partout, c’est très stressant et très difficile. Ainsi vous perdez peu à peu toutes vos armes et plus vous recommencez, plus vous êtes démunis face à l’adversité. Le pistolet de base (re)devenant peu à peu votre arme obligatoire vu que celle-ci ne disparaît pas, un conseil étant de garder justement celle-ci au cas où vous êtes certain de mourir et donc conserver votre armement indispensable.
En plus de toute cette puissance de feu, vous êtes équipé d’un jet pack relié à une nouvelle jauge qui se recharge automatiquement bien qu’assez lentement -et même bien trop lentement- vous permet de voler ! Quand la jauge est proche du point critique, vous ne pouvez plus que vous stabilisez dans les airs avant de tomber. Certains niveaux vous empêchent de vous servir de cette technologie. Il faut savoir la manier car dans les petits passages étroits il va vous falloir faire preuve de talent.

Au final E-SWAT : City Under Siege est un jeu qui ne possède pas d’attraits visuellement magnifique, un jeu qui propose une bonne dose d’action à coup de roquettes ou de plasma mais qui ne vire pas à l’apocalypse d'un Gunstar Heroes ou Probotector. La réalisation ne souffrait pas de véritable défauts pour son époque et se défendait même très bien. Une musique sans envergure mais néanmoins sympathique et des bruitages pas très attractifs vous guide dans des labyrinthes de cauchemar, huit niveaux en tout, lesquels vous donneront du fils à retordre dont quelques bobines assez tordus car ce jeu n’est pas pour les petites filles. E-SWAT n’est pas dur à trouver et se vends relativement peu cher, c’est un jeu qu’il faut découvrir si on aime les Beat them All armés de grosse artillerie et que l’on n’a pas peur de ressembler à une boite de conserve quelque peu agressive.
Avatar de Eacil
Test de Eacil - Publié le 03/09/05
Graphic
Graphismes un peu trop vieillissants, décors trop répétitifs dans leurs froides descriptions d'un monde mécanique voir plein d'égouts puants. Un manque de couleurs certain. Pas que je reproche au genre d'être sombre mais il suffit de prendre un Street of Rage pour se rendre compte que des décors undergrounds peuvent se révéler charmants.
Et puis, l'autodestruction des cyborg est vraiment moche dès qu'on fait dans le scintillant. :)
Animation
C'est bon, on commence seulement à avoir de bons jeux en 90 sur MD, celui là se situe dans la moyenne.
Soundtrack
Bande son très cyberpunk, le ton synthétique façon boîte de nuit électro bien planquée est vraiment à sa place ici. On se croirait dans un vieux cyberpolar bien glauque.
Gameplay
Rien d'extraordinaire à relater ici quoiqu'une brillante idée refasse son apparition avec l'alternative pour les moins brillants de sous-entendre une sorte de 3D isométrique autour d'un plan de clivage à la façon d'un Revenge of Shinobi face aux militaires ou sur l'autoroute. Dommage que ce ne soit pas plus exploité que ça.
Lifespan
Toujours dans la moyenne bien que la difficulté soit assez malmenée par un système incroyablement pénalisant de la perte d'arme à chaque mort. On revient vite avec son canif dans le niveau du savant fou et les niveaux ne vont pas vous aider en devenant de plus en plus facile au fur et à mesure de la progression.
Replay Value
Pas plus favorisé que n'importe quel jeu dans la moyenne, c'est à dire qu'on lui donne pile la moyenne.
Interest
Un bon jeu qui a tout de même l'avantage de vous faire tester le cockpit d'un robocop avec tout les avantage de son armement super musclé pour ceux qui en ont marre de jouer avec ce dernier, pour changer un peu. Et vive le jet pack !
Moyenne de la presse: 84% Moyenne des membres: 69%

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