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Test James Bond 007 ~The Duel~ (Mega Drive)



par Eacil
Platform Mega Drive
Developer The Kremlin
Year 1993
Genre Action
Players 1
Consult game informations in the MDG-Database
/!\ Articles, walkthroughs and tips are only in french /!\
Un jeu qui ne figure pas parmi les grands mais qui a tout de même quelques charmes pour lui, je vous propose de les découvrir de suite. James Bond est l'agent secret le plus connu au monde (et oui, ce n'est pas un secret...), pourquoi ne pas utiliser cette licence pour en faire un jeu ? Rien de plus facile ! Une production Domark en Europe et Sony Imagesoft aux US programmée par le studio The Kremlin (nd destiny, en voilà de l'ironie !), le tout daté de 1992...

On démarre avec l'éternel logo Sega sur un fond de musique très connu, l'hymne de James Bond. Quoi de mieux pour se mettre dans l'ambiance. Pourtant, après ce logo -animé s'il vous plait- nous n'avons même pas le droit à un écran titre ! On démarre tout de suite sur l'écran option pour configurer les contrôles, la difficulté et le sound test...et on passe déjà à l'action. Bizarre... On dirait un de ces anciens jeux où la conception d'un écran titre n'était pas forcément la priorité. En fait, ce fameux écran apparaît pour peu que l'on attende gentiment la disparition du logo Sega ainsi que le passage du logo 007 sans rien toucher, juste avant les démonstrations de jeu. Cet écran est d'ailleurs très laid. On commence fort. =) [De toute façon ce n'est pas la présentation qui fait le jeu, encore heureux mais que de pressentiments pour la suite !]

Il faut savoir que James Bond "est de retour pour relever son plus grand défi" (Cf : manuel^^). Encore une mission digne de l'agent secret le plus intrépide du gouvernement anglais. Le grand méchant de l'affaire est le professeur fou Gravemar -il faut être fou pour affronter Bond, James Bond- qui a prit sous son contrôle le centre international top secret de lancement de satellites situé sur une île aux alentours des Antilles. Pourquoi s'embêter quand on peut en plus avoir le soleil et une plage rien que pour soi ? Ainsi ce professeur compte devenir le maître du monde, normal, quand on est fou on l’est pour de bon.
Pour contrer James Bond il a aussi prévu un plan d'action qui est celui de cloner tous ses anciens ennemis pour les disperser sur ses installations afin de lui donner du fil à retordre. C'est ainsi que vous débutez votre aventure sur le navire ravitailleur stationné sur les docks de l'île. Vous enfilez votre Jet pack et l'action débute alors.

On aurait pu s'attendre à mieux niveau design car le rendu n'est pas magnifique même si pour l'époque ce n'était pas désagréable. On est bien loin de la perfection, bien loin...L'ensemble n'est pas affreux, mais les joueurs exigeants trouveront a redire. Pour être honnête, on s'en accommode après un certain temps de jeu. Il faut savoir que les sprites n'ont vraiment rien d'impressionnants, les décors non plus, c'est du simpliste...tout simplement. Disons que les adversaires ainsi que notre James Bond ont tous à peu près la même carrure et il en faut peu pour comprendre qu'ils sont issus du même moule à quelques choses près. Les décors n'ont pas de gros atouts, il n'y a pas un poil d'animation originale dans ceux-ci, ce qui aurait pu parler en leur faveur. Après tout, en exploitant une licence aussi connu on ne peut qu'espérer gagner de l'argent grâce à la renommé du héros seul. Si vous cherchez un chef d'oeuvre, passez votre chemin, ici c'est l'espace détente.

Pour chaque level, le but est fixe. Vous avez une sorte de compte en haut à gauche de votre écran qui vous signale vos objectifs. Ceux ci sont toujours les même : premièrement vous devez libérer les otages coincés dans le level, ce sont toujours de très charmantes -sic- demoiselles, deuxièmement vous trouvez la bombe pour faire sauter toute les installations (C'est étrange, celle ci est déjà sur place avant que vous arriviez, à croire que l'on veuille que vous fassiez sauter le tout ? En tout cas c’est sûr que dans un sac à dos ça doit peser lourd. Pas très crédible tout ça.) et pour finir vous devez fuir avant la fin du décompte histoire de rajouter un peu de stress.
Le premier objectif vous oblige ainsi à parcourir le level de fond en comble car on ne fait rien péter avant d'avoir sauver tous les otages -une règle d'or, on ne sait jamais au cas ou l'une d'elles voudraient un rencart avec le célèbre Bond-, si vous trouvez la bombe c'est que vous êtes déjà trop loin, le deuxième et troisième objectif comme dit précédemment sont là pour vous faire stresser un peu bien que dans certain niveau, le fait de devoir parcourir une ligne droite de 100 mètres -mesure intra game, j'ai compté- avec deux ennemis en 15 secondes ne soit pas particulièrement éprouvant mais vous apprendrez vite qu'on ne rigole pas face à un compte à rebours dans les niveaux avancés.
Pour accomplir votre objectif vous possédez votre fameux PP7 (chargeur 24 balles à munitions récupérables sur l'ennemi) ainsi que de grenades pour les coups durs (récupérables dans les Boite Q, du nom du technicien de Bond) et c'est tout.
Une chose est à signaler est qu'à chaque fin de niveau vous ne trouverez pas de boss. Hé oui, trouver la sortie est votre priorité avant que tout pête aux alentours. Ce qui pourrait être assimilé comme des boss sont les clones du professeur Gravemar, il a en effet cloné tous vos ennemis et vous en rencontrerez un à chaque niveau. Pourtant ces pseudo boss font pâle figure même si vous devrez parfois vider un de vos chargeurs pour en venir à bout, ils sont très simplets et il suffit de se mettre hors de porté de leur zone de mouvements pour les lyncher à distance. Les ennemis ne respirent vraiment pas l'intelligence dans ce jeu, disons que même si la conception d'un IA poussée est tous simplement impossible sur Megadrive, il ne faut pas exagérer et là, on peut dire que les concepteurs ont préférés créer un jeu difficile et pallier cette difficulté par des bots à l'intelligence très primaire qui réapparaissent à l'infini (c'est très désagréable de se faire tirer dans le dos d'un endroit que l'on a déjà parcouru parce que l'on a attendu quelques secondes de trop)...


Sachez que ce jeu n'est pas désagréable, il est même plaisant à jouer et vous vous surprendrez à vouloir y rejouer pour avancer encore plus loin. Le jeu ne possède pourtant que 5 levels et vous en viendrez à bout à force de persévérance. Pourtant, il vous faudra un certain temps pour le boucler définitivement car James Bond : The Duel est relativement dur ! Ce qui rends le jeu compliqué est tout simplement dû à une maniabilité très mal foutu. En effet le héros possède quelques mouvements mais leur gestion est mal organisée, je vais m'expliquer.
Notre super agent secret ne peut que sauter, se baisser pour éviter les tirs ennemis (au début...), grimper aux échelles et autre lianes et c'est à peu près tout, le problème est qu'il est un peu lent à la détente et la maniabilité manque beaucoup de précision. Ce qui fait que le temps de se baisser en face d'un ennemi, celui ci vous colle une balle et le pire est qu'il peut vous arrivez qu'en vous relevant celui ci vous remette aussitôt une volée directement avant que vous ayez eu le temps de dire ouf ou plutôt de tirer. Il faut donc être très prompt et anticiper sur la lenteur de notre James Bond. Il faut aussi bien gérer la longueur de ses sauts car notre messieur accomplit à chaque fois un salto avant quand vous voulez aller loin, et la retombée est plutôt pataude. Sautez trop loin et vous ne pourrez pas revenir en arrière comme la plupart des jeux ou vous pouvez redirigez quelque peu la trajectoire finale, là vous pouvez à peine le stopper. Le fait de se la péter en accomplissant un salto vous empêche de choper une échelle au passage ce qui vous oblige à prendre des pincettes dans vos manipulations. En plus si notre héros tombe de trop haut il se blesse ou peut mourir d'un coup pour une chute fatale. Donc soyez prudent et patient car les premiers essais sont frustrants surtout que dans ce jeu on meurt plutôt vite car si vous vous êtes lent à la détente, vos ennemis ne le sont pas et surgissent devant vous au pas de course. Vous comprendrez donc que tirer toutes les 2 secondes vous garantira mieux un couloir que toute autres choses.
Un autre problème assez frustrant est la configuration des niveaux qui prêtent à quelques embêtements et auraient mérité plus d'attention. Si les échelles se descendent sans aucuns problèmes, les tuyaux ne sont pas du même avis et quand vous finissez d'en descendre un, vous chutez au niveau plus bas ce qui peu se révéler une chute fatale. Aussi faite attention à plein d'autre petite chose qui vous coûterai la vie rapidement. J'ai fais l'amère expérience de cette maniabilité très mal conçu et cela devient vite agaçant quand l'on réussit à aller loin dans le niveau.

Pour ce qui est de la musique on s'attend bien évidemment à une musique très "agent secret" dans le style des James Bond même si peu de thèmes sont des reprises de musiques connus des films mais elles restent sympathiques. Pour ce qui est des bruitages, c'est plutôt médiocre à vrai dire. Notre James Bond pousse d'étranges grognements rauques quand il est blessé qui font plus penser à un gorille qu'a un gentlemen qui soulève le coeur de toute les demoiselles sur son passage. Comme je le disais, après un majestueux salto avant, la retombée est plutôt pataude et ne s'exempte pas d'un bruitage qui coupe toute la grâce de l'exploit comme s'il avait des enclumes à la place de ses pompes cirées. James Bond en perd de sa classe...bien qu’il en soit de même des ennemis. C’est assez marrant en fait mais bon, ça ne colle pas trop à ce que l'on imagine.

Au final je ne dirais pas que James Bond est un navet comme le présumerai mon analyse quelque peu péjorative. En fait James Bond 007 : The Duel est une sorte de jeu à part qui n'est pas du tout incontournable, dont on peut largement se passer mais qui n'est pas non plus désagréable à jouer si vous avez l'occasion de vous le procurez -à moindres frais cela va de soi. Passées les mauvaises surprises d'une maniabilité repoussante vous vous surprendrez à retourner sur votre défaite(s) pour avancer plus loin encore peut-être à cause de la frustration de perdre aussi bêtement à cause d'un faux mouvement. Surtout que le jeu n'est pas véritablement long mais la difficulté et les mauvaises surprises font que vous finirez par connaître le monde par coeur pour le finir. Mais une fois terminé, c'est une tout autre paire de manche, de là à refaire le jeu pour le plaisir, je ne saurais dire. Une fois de temps en temps, pourquoi pas.
Moi je dis qu'il faut tenter car rien n'est impossible, pas pour Bond en tout cas...
Avatar de Eacil
Test de Eacil - Publié le 11/09/05
Graphic
Rien d'exceptionnel, le minimum syndical pour un jeu de 1992. A noter que le même moule à été utilisé pour les ennemis, ce qui n'est pas un gage de diversité et surtout...de qualité. Et puis, cet écran titre "caché", il fait vraiment peur avec ses couleurs très (peu) harmonieuses, petite performance technique à lui tout seul. Mais mon impartialité me dicte qu'il faut garder à l'esprit que ce design n'est ni laid, ni beau, juste banal.
Animation
Une animation relativement sommaire, tant du point de vue de la gestuelle des ennemis (même chez les pseudo-boss guère convaincants, que l'on remarque à peine en sourcillant devant la nonchalence avec laquelle ils ont été intégrés dans ce jeu) que de celle des décors.
Soundtrack
Pas exceptionnelle. Dommage qu'il n'y ait pas plus de reprise de musiques originales des films. Les bruitages sont parfois grotesques mais cela prête au sourire.
Gameplay
Pas de coups spéciaux. Pour ainsi dire, un héros humain, agent secret mais humain. Ses sauts sont très épineux à maîtriser, des passages manquent de précision et sont malheureusement mortels pour celui qui n'y prend pas garde. Seul preuve que l'on a affaire à un double 0, le claquement de ses talonnettes simplement hilarant.
Lifespan
Dans la moyenne.
Replay Value
On s'y accroche quand on découvre le jeu, soit. Personnellement j'ai tenu à le finir quoi qu'il m'en coûte mais cela m'étonnerait qu'il soit dépoussieré souvent, une fois maîtrisé.
Interest
Dispensable. Qui peut passer inaperçu mais pas désagréable. Au moins, James Bond 007 The Duel aura eu le mérite de se tirer à hauteur de la barre dans une relative stabilité. C'est un ensemble cohérent qui n'a aucune prétention (enfin j'espère).
Moyenne de la presse: 66% Moyenne des membres: 61%

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