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Test Aladdin (Mega Drive)



par Eacil
Platform Mega Drive
Developer Virgin Interactive
Year 1993
Genre Platform
Players 1
Consult game informations in the MDG-Database
/!\ Articles, walkthroughs and tips are only in french /!\
Aladdin ou l'homme qui maîtrise l'art du lynchage.
On aurait pu croire que cette production Disney serait pleine de poésie et d'humour comme toute les précédentes, mais là, vous incarnerez Aladdin. Ce gentil jeune homme à la mine si sympathique vous tue un garde du Palais en deux-trois coups de pommes bien placés si ce n'est avec son sabre. Essayez un peu de lancer des pommes sur votre belle mère et vous comprendrez en quoi Aladdin est un génie…enfin : « a un génie » devrais-je dire. Non, ne prenez pas peur, je blaguais...

Pourtant Aladdin se bat avec son sac remplit de pommes rouges contre le destin qui se dresse face à lui. Qui ne connais pas l'histoire d'Aladdin? Ce jeune voleur dont l'histoire bascula grâce à son histoire avec la Princesse Jasmine. Ce dernier fut conduit dans un cachot à cause des manigances du terrible Jafar, le Grand Vizir de Sa Majesté le Calife. Ce jeu suit chronologiquement le dessin animé jusqu'aux moindres détails comme on aurait pu s'y attendre. On n'est donc pas déçu par l'ambiance pour peu que l'on aime le chef d'oeuvre de Disney, une ambiance soupoudrée d'un brin de chaleur désertique. Abu, le compagnon d'Aladdin, ainsi que le génie de la lampe sont tout deux de la partie. L'univers est donc fidèlement restitué (n'en déplaisent aux amateurs du dessin animé) et c'est en son sein que vous vous lancerez.

Il faut savoir que Disney demanda à Virgin Interactive de s’occuper avec eux de cette adaptation (nd destiny, la version SFC est éditée par Capcom et differt completement de celle sur MD). Virgin, un éditeur renommé pour ses multiples jeux dont Cool Spot, Dune, Global Gladiator entre autres...
Mais c’est sans compter sur David Perry qui avait alors rejoint Virgin Interactive depuis 1988 avant de fonder sa propre entreprise : Shiny Entertainment. Qui ne connaît pas ce talentueux Irlandais dont on peut voir la tête au début des super debug mode qu’il implante dans ses jeux ? Celui à qui, on demande : « Ah ! David Perry, what is your wish ? » (Quel est votre souhait pour les anglophobes comme moi…) suivit d’un retentissant « Yeah ! ».
Concepteur entre autre du merveilleux Earthworm Jim, titre bourré d’humour frénétique et complètement décalé qui n’est plus à présenter.
Donc, Disney place la licence de son chef entre les mains d’un pro à l’humour un peu tordu, que peut-il en sortir de bon ? On va vite voir ça…

Vous débutez donc à Agrabah, la ville où vous rencontrerez Jasmine pour finalement essayer de la sauver (ainsi que votre peau, tant qu'à faire). Un Disney sans une princesse à secourir n'est pas un Disney et Jasmine en est une digne représentante issue tout droit des contes des Mille et Une Nuits. Le coeur gonflé de hardiesse, vous parcourrez les différents niveaux d'un jeu très bien réalisé. Si en plus vous avez vu le dessin animé de Walt Disney, vous n’aurez pas de mal à vous repérez dans l’histoire et cela rajoutera une aura de magie.
Chaque level revêt une ambiance particulière, vous passerez dans un désert brûlant et escaladerez les niveaux du palais du Calife en passant par les horrifiants puits de lave bouillonnante. C’est proprement époustouflant ! Un parcours haletant digne d'un magnifique jeu de plate-forme. On note beaucoup d’originalité comme dans la lampe du génie qui est merveilleusement « géniale ». Le tout est porté par une délicieuse musique, des bruitages excellents teintés de l’humour caractérisant le hit. On n’en démord pas.


En plus d'être beau, ce jeu est fluide. Aucun problème du côté de la maniabilité et il faut dire que même si la prise en main est relativement simple, les obstacles et autres épreuves le sont moins. Tout est vraiment fluide, l’animation est quasi parfaite ! Pourtant il faut bien trouver quelques failles pour vous prouver que je suis un bon rédacteur (et observateur) et ne pas se contenter d’un quasi parfait. Il suffit donc de dire que certains passages dans le jeu sont sujet à quelques ratés, il y a un manque de précision dans les sprites comme le fait d’être touché par un Garde alors que celui-ci est normalement trop loin pour vous découper en rondelles, "trop loin" veut dire de quelques pixels. L’exemple le plus frappant est le niveau de la prison où vous devrez monter sur de petites plate-formes escamotables, passage assez ardu surtout quand vous avez beau faire preuve de précision, il suffit d’un rien pour que vous tombiez...

Le principe du jeu est impeccable, ne fait pas place aux creux, l’action est continue et très bien proportionnée sauf dans quelques passages un peu trop hard comme dans les niveaux où il s’agit de sauter au dessus de lave passablement chaude et bouillonnante sur de petites plates-formes bien vicieuses. Il existe donc de petits passages qui auront peut être raison de vos nerfs !

On a le droit à des bonus, histoire de se détendre entre chaque niveau et prendre une bouffée d’émerveillement devant les décors (Si si, le Palais du Sultan vous laissera bouche bée).
Il en existe d’ailleurs de plusieurs sorte, il vous faudra attraper une tête de génie pour jouer à la loterie afin de tirer des bonus. Si vous chopez une tête d’Abu c’est un stage bonus où vous (Abu) devez éviter de vous faire écrasez par des objets tombant du ciel tout en récupérant des émeraudes. Des émeraudes, vous en trouvez au cours des niveaux, elles vous servent de paiement contre des souhaits ou des vies, il vous faudra par contre trouver un marchand, ça rajoute un peu de recherche dans votre quête.

Un gros plus du titre est donc cette fameuse valeur ajoutée par ce cher David Perry : l’humour ! Moins détonant que dans Earthworm Jim, c’est de l’humour disons plutôt soft, un peu plus subtil car après tout, Disney se doit de garder son image féerique et ne pas virer dans les calembredaines déjantés.
Vous le constaterez donc en sautant par exemple sur la bosse d'un chameau traînant dans le désert : il tombera raide sur ses quatre pattes en propulsant un immonde crachat sur le digne représentant de la justice d'Agrabah qui avait le malheur de se dresser en face le quadrupède. Ce n'est pas tout et comme je vous l'avait déjà dit, Aladdin se bat aussi au sabre quand il a finit son sac de pommes, or il peut arriver malencontreusement que vous coupiez les bretelles d'un garde qui oubliera de se protéger de son sabre en voulant retenir son affaire pendant que vous le ferez disparaître dans un nuage de magie.
Hé oui, Aladdin fait dans la dentelle contrairement à ce que je vous avait laissé penser au début, ici pas de cadavres, mais une explosion de poussière d'une provenance indéterminée lorsque vous achevez votre ennemi. Comme le dit la bible, "tu es et tu retourneras à la poussière".
Ainsi on peut dire que l’humour dans Aladdin est un plus et non une base du jeu.

Aladdin est digne de figurer parmi les meilleurs Disney adapté sur Mega Drive. Il vaut le coup, il est même indispensable !! Si vous ne l’avez pas et qu’en plus vous n’y avez jamais joué, c’est qu’il faut vous posez des questions, beaucoup de questions.
Avatar de Eacil
Test de Eacil - Publié le 11/09/05
Graphic
Adaptation remarquable en tout point des décors du dessin animé. Certains sont plus que bluffants et l'ambiance des Mille et Une Nuits surgit chaleureusement face à notre oeil avide.
Animation
Comme dans la plupart des jeux ou David Perrry fourre son nez, chaque personnage est doté d'animations vraiment sympathiques. Tout est fluide pour ce jeu de plateformes de très bonne facture.
Soundtrack
Les musiques soutiennent ce hit Disney sans coup férir, on est dans la magie Aladdin.
Gameplay
Presque rien à dire, le grand plus des Disney à toujours été une prise en main ultra-basique adaptée à tous les publics (surtout aux plus jeunes) avec une incroyable facilité d'immersion. Presque car un manque de précision sera le seul accroc à faire à ce jeu extraordinaire. En effet, certaines actions sont trop sujettes à caution et les bastons de sabres cafouillent parfois suffisament pour qu'on se demande comment est-ce arrivé. "Mais pourquoi je viens de tomber dans la lave, j'avais bien sauté sur la plateforme, non ?".
Lifespan
Difficulté bien dosée, longueur respectable mais infiniment longue rien qu'en s'extasiant devant certains décors. Enfin, il est quand même un peu trop facile pour nous résister aussi longtemps qu'on le voudrait.
Replay Value
Indémodable, certains passages sont tellement anthologiques (je pense à la course en tapis volant notament ou la lampe du génie) qu'il serait dommage que notre moral manque à vouloir les refaire. Un jeu qui revient souvent dans la pile tellement l'on prend plaisir à refaire les niveaux qui nous ont pris à la gorge la première fois.
Interest
Un des meilleurs Disney pour ne pas dire LE meilleur ! Après, si vous avez adoré, jetez-vous sur World Of Illusion et Donald in Maui Mallard dans la même verve.
Guardiana Gold Award
Moyenne de la presse: 95% Moyenne des membres: 89%

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