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Test Syd of Valis (Mega Drive)



par destiny
Platform Mega Drive
Developer Laser Soft
Year 1992
Genre Action
Players 1
Consult game informations in the MDG-Database
/!\ Articles, walkthroughs and tips are only in french /!\
Voilà un « cute game » que l’on croirait appartenir à la gamme de jeux Famicom/Nes (on se souvient de la réticence de Nintendo à voir des jeux jugés violents, sur son support). Cette version reprend le scénario et l’univers de Valis II, dans un style mignon et enfantin. SD Valis, ou encore Syd of Valis aux Etats Unis, est donc une adaptation light du deuxième épisode de la série, en exclusivité pour la console de Sega. Quand je dis « light », c’est vraiment comme les yaourts, hein ! On devine aisément la bouillie dénuée de la fameuse générosité, si chère à Richard Berry...

Chez la Telenet, on est vraiment marginal jusqu’au bout. J’en veux pour preuve que ce curieux SD Valis, adaptation Mega Drive de Valis II, est sortie au début de l’année 1992, c’est à dire après le III (début 91), puis le I (fin 91). Dans l’histoire du jeu vidéo, je ne pense pas me tromper en disant qu’on aura jamais vu une série se déployer ainsi, dans sa chronologie. Aussi, la qualité des jeux n’aura fait que décroître au fil des épisodes (c’est valable uniquement pour la console de Sega), et ce, à tous les niveaux. Oui, messieurs (mesdames ?), SD Valis est une bien belle escroquerie, qui sous ses allures naïves, n’en demeure pas moins une honteuse production fleurant le coup marketing. Bah merde !

De la même manière que le deuxième épisode de la saga, Yuko (rebaptisée Syd, sur Genesis) se retrouve confrontée au terrible Megas. Bref, un beau salopard qui veut foutre le souk dans le monde des rêves, Vecanti. Equipée de la Valis Sword, Yuko est prête pour affronter une horde de monstres bien laids, mais petits…mais quand même très laids. On ne change pas une équipe qui gagne.

Si les protagonistes de l’affaire sont bien identifiés, on trouve pas mal de changements ailleurs. Déjà, techniquement, c’est quand même pas si mal, ce constat mérite cependant d’être nuancé. En fait, les développeurs sont assurément de beaux filous, plein de malice. Les premiers stages sont relativement propres et colorés, mais d’autres, plus avancés, frisent le papier peint de mauvais goût. Je n’oublierais pas de sitôt les affreux parallaxes du jeu, lorsqu’un décors en extérieur de présente !
On retrouve également du neuf au niveau du gameplay. Valis II alterne les niveaux et les boss, un peu à la manière d’un shoot’em up. Un petit écran vous prévient même sur les caractéristiques de la saleté à abattre. Parlons de ça, tiens. La difficulté semble parfois quasi insurmontable, sauf qu’à chaque fois, il existe une position stratégique dans laquelle vous êtes hors de porté des attaques ennemis. En tirant avantage de votre position, vous pourrez librement infliger une petite correction à n’importe quel boss. Mais…mais, c’est nul !

Le maniement de Yuko est franchement désagréable, bien trop rapide et surtout rigide (la vitesse d’action dépend de votre arme). Ce choix était certainement en réaction aux plaintes concernant la lenteur d’action de Valis premier du nom. Là, franchement, on tombe dans le premier faussé venu, ce qui ne manquera pas d’agacer certains joueurs.

Faiblard techniquement, ennuyeux au possible de par son gameplay bancal et sa difficulté mal dosée, SD Valis est un produit que les fans amoureux de Yuko peuvent laisser de côté (et pourtant, l’amour rend aveugle, c’est bien connu !). Je doute qu’un être normalement constitué puisse prendre du plaisir sur ce soft. Je n’aime pas Valis II, je déteste SD Valis. Allez faire croire à ceux qui ont payé leur SD Valis plein pot, lors de sa sortie, que « tout ce qui est petit est mignon » !
Avatar de destiny
Test de destiny - Publié le 19/07/06
Graphic
Parfois, c'est médiocre, parfois, c'est très moche. Le reste du temps, c'est immonde.
Animation
L'animation est déplorable, avec des problèmes d’effacement de sprites et de bugs. L’ensemble bouge aussi bien qu'une articulation platrée.
Soundtrack
La bande-son est peut être le point le moins mauvais du jeu. On ira pas jusqu'à parler de réussite.
Gameplay
Le personnages est vraiment trop rapide avec certaines armes. Le gameplay manque d'interêt.
Lifespan
Pour ceux qui iront jusqu'au bout, hein...
Replay Value
Déjà qu'on a du mal à le terminer une seule et unique fois tant il est mauvais...
Interest
L'interêt de SD Valis est proche du zero. Voilà un très mauvais jeu de plateforme.
Moyenne de la presse: 50% Moyenne des membres: 60%

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