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Test Advanced Busterhawk Gleylancer (Mega Drive)



par destiny
Platform Mega Drive
Developer Nippon Computer System (NCS)
Year 1992
Genre Shoot Them Up!
Players 1
Consult game informations in the MDG-Database
/!\ Articles, walkthroughs and tips are only in french /!\
Le couple Masaya/NCS, bien connu pour avoir marqué dès 1988 l’histoire du Tactical RPG (la consécration viendra en 1991, avec Langrisser), a aussi proposé quelques shoot’em up comme Gynoug, la conversion d’Hellfire, le loufoque Chô Aniki sur PC Engine et bien évidemment Gleylancer. Le jeu est sorti à peu près en même temps que le tonitruant ThunderForce IV de TecnoSoft (été 1992) et autant dire que ce dernier lui a méchamment fait de l’ombre.

Gleylancer nous plonge dans un univers space opéra rappelant parfois, au niveau du design, un certain Phantasy Star. On se souviendra d'ailleurs que Gaiares nous avait déjà fait le coup, deux ans plus tôt. Gleylancer, c'est un design, un univers, mais également un scénario bien naze. La guerre entre les humains et les créatures extraterrestres fait rage. La jeune et néanmoins courageuse Lucia Cabrock monte alors dans son vaisseau pour calmer les ardeurs de cette population gluante. Une fois lancé dans le feu de l’action, on peut apprécier un thème carrément entraînant et un graphisme tout à fait soigné. Le jeu est vif et dispose d’une animation impeccable. Même à pleine du vitesse, nul ralentissement ne vient gâcher la fête (alors qu’un ThunderForce IV n’est pas toujours irréprochable en 60hz).

Le petit détail que n’aura pas manqué de souligner le joueur averti, c’est bien le tableau de présentation du score et des options. Pour faire simple, tout a été pompé sur ThunderForce III. Et voilà, on est en plein dedans, Gleylancer est un véritable melting pot. Masaya/NCS a pour le coup pioché dans tous les plats pour faire le sien. Contrairement au très singulier Gynoug, ce jeu rappel tantôt Gradius/Salamander, tantôt R-Type, tantôt ThunderForce. Que ce soit au niveau des éléments du décors, des guardiens de niveau, des voix digits, ou encore des armes, presque tout rappel une glorieuse référence. On appréciera par exemple le module pompé sur R-Type, quelques boss tout droit débarqués de Gradius, le stage 10 complètement Salamanderien dans son déroulement ou encore l’habillage du jeu, semblable à la série de TecnoSoft. Là où Aldynes (SuperGrafx) ou Last Resort (Neo Geo) se sont imposés comme des figures incontournables de leur support, en dépit d’un forte ressemblance à d’autres modèles (essentiellement R-Type), Gleylancer n’a jamais dépassé le cadre du bon jeu d’appoint. Il est toutefois injuste de taxer cette production de simple plagiat impersonnel. L’univers du jeu et l’importance du scénario suggéré par quelques séquences animés et dialogues in game lui offre un intérêt certain. Dans le genre, Spriggan Mark 2 de Compile sur Super CD-Rom², toujours de cette fameuse année 1992, ira encore plus loin assumant un déroulement très scénarisé, allant jusqu’à haché les phases de tir (le rapprochement des deux jeux saute aux yeux, vers la fin). On note également la présence d’une tripotée d’armes, en plus de l’action des modules à définir en début de partie. L'utilisation des modules apporte au gameplay fraîcheur et originalité. Ce jeu confirme la tendance instaurée au début des années 90, à savoir que le shoot tend vers le grand spectacle. L’écran est ici chargé de tirs multicolores, une fois les deux modules ramassés. Pour ma part, j’apprécie.

Malgré un côté furieux bien affirmé, Gleylancer souffre de petits défauts qui, prit ensemble, lui enlève son statut d’incontournable. Malheureusement, les boss de fin de niveau sont terriblement douillets, si bien qu'une poigné de secondes de bourrinage suffit pour les faire disparaître. Le jeu en devient assez facile, surtout que les crédits sont illimités. Les 11 stages ne résisteront guère plus d’une soirée aux joueurs habitués à sauver la galaxie à bord d’un vaisseau. Ce n’est pas tout, on déplore un soin inégal apporté aux décors. Si l’effet de l’eau du stage 2 est superbe, certains visuels tiennent purement du papier peint douteux, c’est pas très sérieux, surtout pour un jeu dont l'objectif était de faire mieux que ThunderForce IV.

Gleylancer est une très sympathique production qui mérite largement le coup d’essai. Beaucoup lui préféreront Gynoug, plus corsé et singulier, mais le couple Masaya/NCS signe ici un jeu pleinement recevable, qui passera quand même après ThunderForce III & IV.
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Test de destiny
Graphic
Assez proche d'un ThunderForce IV, le jeu tire son épingle du jeu avec de jolis effets visuels. Les décors sont malheureusement assez inégaux.
Animation
L'animation ne souffre d'aucune saccade. Après Gynoug, on savait Masaya/NCS à l’aise sur ce point.
Soundtrack
Assez inégales, les musiques oscillent entre le bon et le quelconque. On reconnaît par ailleurs quelques sonorités « Tecnosoftienne ».
Gameplay
Quasi parfaite. Le gameplay est bien étudié. L'influence de quelques monuements (ThunderForce, R-Type...) se fait d'ailleurs aisément sentir.
Lifespan
Relativement facile et disposant de crédits infinis, Gleylancer ne demandera qu'une soirée pour dévoiler son staff roll.
Replay Value
Assez faible. En plus d'être facile, le jeu perd pas mal de son interêt une fois terminé.
Interest
Un shoot horizontal très propre qui ravira les fans des ThunderForce, Gynoug et autres Hellfire. Nous recommendons chaudement Gleylancer pour les amateurs du genre.
Moyenne de la presse: 76% Moyenne des membres: 83%

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