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Test Hokuto no Ken (Mega Drive)



par Delfiris
Platform Mega Drive
Developer SEGA
Year 1989
Genre Beat Them All!
Players 1
Consult game informations in the MDG-Database
/!\ Articles, walkthroughs and tips are only in french /!\
Hokuto No Ken (Ken le Survivant), manga et surtout série animée culte et archi violente des années 1980 ne s’est jamais vraiment distingué par des adaptations vidéoludiques de qualité. Décidément chanceuse, notre bonne vieille Megadrive s’est vue offerte un des rares opus dignes d’intérêt, réalisé par Sega himself. Pour mon premier test sur Guardiana, me voilà transformé en justicier : le jeu se traîne en effet une réputation peu flatteuse, loin d’être méritée !

Hokuto No Ken, c’est un univers post apocalyptique à la Mad Max archi violent, où s’affrontent des maîtres en arts martiaux à la puissance difficilement calculable. Chose peu commune, ce cru Megadrive, connu sous le nom de Last Battle chez nous, prend comme cadre la seconde partie, plus méconnue, de l’anime. Il s’ouvre ainsi sur le retour de Kenshiro, 20 ans après le combat contre Raoh (Raoul en VF), pour s’achever sur le duel final face à Kaio.

Ainsi plongé dans la peau du musculeux maître du Hokuto (à pain) il faudra traverser quatre chapitres, eux-mêmes divisés en trois types de niveaux. Les stages « classiques » se résument à de simples lignes droites peuplées d’ennemis explosables en une unique mandale. Basique mais sympathique. Le sentiment de puissance qu’ils procurent s’efface vite lors des affrontements contre les boss, souvent ardus (bon courage pour les deux derniers). Il vous faudra de plus traverser quelques donjons truffés de pièges, moins labyrinthiques qu’ils n’y paraissent au premier abord. Les fans de la série seront ravis de la possibilité de passer en mode « torse nu », élément indispensable de tout jeu Hokuto No Ken qui se respecte, une fois la jauge adéquate remplie. Kenshiro se montrera ainsi plus rapide, plus puissant et nettement plus classe.

Pas de vies ni continues dans l’univers sans pitié d’HNK. Une mort, et c’est l’implacable Game Over. Voilà un jeu pour les costauds du pad, difficile sans être infaisable pour autant. Pour avoir une chance d’en voir le bout, il faudra obtenir toutes les upgrades attribuées au fil des rencontres. Les déplacements entre les niveaux s’effectuent sur une carte, dont il faudra apprendre à retenir LE chemin parfait, la moindre erreur compromettant la suite du coupage de gigots. Du Super Mario World version hardcore en somme.

Bien stressant par moments, Hokuto No Ken 2 offre toutefois une bonne marge de progression et de nombreux petits trucs permettant de s’en sortir vivant. La jouabilité aurait gagné a être moins rigide et plus folle, mais l’enrobage très convainquant tire l’intérêt vers le haut : doté d’une réalisation de bonne facture pour un jeu de 1989, le jeu affiche de bons gros sprites très réussis, Kenshiro se posant comme un des héros les plus classieux de la MD. La partie sonore n’est pas en reste avec des bruitages péchus épaulant une bande son de très bonne qualité : certaines mélodies, comme le thème des boss, sont franchement mémorables. L’aspect scénarisé du titre finit de mettre en place une très bonne ambiance, croissante au fil des niveaux. Et puis exploser un boss sous un « Aaaaaaaaaaata » libérateur, ça fait toujours son petit effet !

Le joueur avisé aura tout intérêt à se procurer la version JAP malgré son prix au dessus de la moyenne (comptez 20 à 30 euros), les autres versions ayant sans surprise été censurées. Outre le packaging assez laid, on dit adieu aux ennemis qui explosent en cœur dans des gerbes de sang (ceux-ci se contentent de valdinguer hors de l’écran) et bonjour à la palette de couleur retouchée des personnages, qui se voient affublés d’une peau verte ou bleue, le tout dans un scénario assez miteux où Kenshiro, rebaptisé Aarzack (!), balance des phrases ridicules avec ses amis. Même si on reste assez loin du charcutage subit par le premier opus sur Master System (le fameux Black Belt chez nous), cette censure, couplée a la lenteur du 50hz, amoindri l'interêt du jeu.

Avec sa forte personnalité et sa mécanique de jeu originale entre le beat em all, le jeu d’action et le rpg, Hokuto no Ken ne ressemble à aucun autre titre et possède un charme propre. S’il ne plaira pas à tous, il mérite amplement qu’on s’y attarde et qu’on en dépasse les premiers stages. Nous avons là un des jeux les plus intéressants de la période pré 91 sur MD, largement plus réussi que les très daubesques jeux de baston HNK sur Super Famicom. Avec l’excellent cru 1999 sur Psone, il reste la meilleure adaptation de la licence qui m’ait été donné de voir, en attendant le déjà acclamé Hokuto No Ken Fighting sur Playstation 2.
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Test de Delfiris
Graphic
Pour un des tous premiers jeux de la machine, il a relativement bien vieilli : le charme des sprites et le design d'ensemble restent assez inimitables.
Animation
Si Kenshiro bouge plutot bien, le reste des ennemis se montre relativement rigide et avare en animations.
Soundtrack
Sur ce point, Hokuto No Ken 2 excelle avec des mélodies inoubliables aux sonorités très particulières. Les musiques sont planantes et contribuent fortement à l'ambiance unique du soft. Les bruitages sont percutants.
Gameplay
Un temps d'adaptation sera necessaire pour maitriser Kenshiro, qui est assez rigide. Rien de vraiment frustrant toutefois.
Lifespan
Le jeu est relativement difficile et les niveaux sont nombreux. Il faudra de plus ne pas se tromper de parcours. En bref, vous n'en verrez pas le bout de sitôt !
Replay Value
Si le jeu compte de multiples embranchements, le joueur les aura vraisemblablement tous parcourus avant d'avoir fini le jeu.
Interest
Hokuto No Ken 2 est un jeu atypique qui restera sujet à controverses. Prenant sa vraie valeur dans sa version japonaise, le jeu est une adaptation soignée d'une des licenses les plus cultes qui soit. Compensant son gameplay assez rigide par une ambiance de grande classe et une originalité indéniable, il est a réserver aux joueurs avertis qui sauront braver la difficulté de l'aventure.
Moyenne de la presse: 58% Moyenne des membres: 56%

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