Test

Screenshots

 

Who is online?

  •  0 connected

Partners

Test Legend of Galahad, The (Mega Drive)



par Eacil
Platform Mega Drive
Developer Traveller's Tales
Port Developer
Year 1992
Genre Action / Platform
Players 1
Consult game informations in the MDG-Database
/!\ Articles, walkthroughs and tips are only in french /!\
Seulement 3 ans après la sortie de notre fabuleuse Megadrive (ne mâchons pas nos mots), sort « La légende de Galahad » développé par Psygnosis et édité par Electronic Arts. Une alliance en béton qui a déjà fait ses preuves pour Shadow of the Beast de 1991 mais qui donne présentement un titre qui reste plutôt méconnu bien qu’il soit relativement courant et peu cher. Je vais donc essayer de retranscrire avec pertinence les atouts et inconvénients du soft qui a su éveiller ma curiosité en son temps.

Ce titre propose de manger du dragon au petit déjeuner, avec un soupçon de vouivre et quelques neunœils d’araignées, plus que géantes. Le but de la quête du bon chevalier respectable que vous êtes, est de sauver…une princesse ! Et pas n’importe laquelle, la belle Leandra de Psygnosis, oups...de Psygnosie, fille d’Arthur. Il vous faudra l’arracher aux mains de Miragorn Cimmerian, un sorcier très puissant qui l’a capturé en même temps que la plupart des objets contenus dans le trésor royal pour essayer de capturer le Roi lui-même ! Vous vous élancez à la recherche de la princesse, mais devrez en chemin ramasser les artefacts que ce bon roi a perdu. Il vous faudra mettre la main sur l'artefact avec l’obligation de le ramener au portail afin de passer le level. Il est donc préférable de trouver l’objet avant le portail, surtout quand ceux ci sont assez éloignés loin de l’autre...
Vous continuerez ainsi jusqu’à la Tower Tarr du méchant sorcier, dans le pays de Kasako.
L’ambiance est fameuse, on commence dans une sorte de village qui montre un certain charme asiatique avec de grands arbres qui vous remémore l’automne. Au cours de votre épopée, vous allez traverser de multiples mondes ayant chacun leur un esthétique propre. On a vraiment l’impression de voyager. Les décors ne se ressemblent pas et la transition se fait lentement entre chacun d'eux, ce qui ne donne pas cet air de coupage net à chaque level passant de la lave à la glace sans savoir pourquoi. Il y a beaucoup de niveaux et la durée de vie est par conséquent fort respectable. A noter 4 codes pour un total de 21 niveaux, cela donne une grande marge de jeu avant le prochain code à acquérir.
Soulignons le fait que les niveaux ne sont pas linéaires. Je veux dire par là qu'ils ne se débutent pas forcément à gauche et ne se termine pas sur la droite de l'écran, comme dans tous les jeux de plate-forme en 2D. Ici, les niveaux ont tendance à évoluer en boucles pour éviter de tout retraverser en sens contraire, ce qui peut parfois arriver. On va jusqu’à monter en haut d’une cascade (où l’on admire le saut de majestueux poissons ) pour trouver un pendentif ou un livre, et l’on peut descendre jusque sous terre via une grotte pleine d’arachnides pour franchir le portail de fin de niveau qui se referme pesamment derrière vous.

Techniquement, le titre n'est pourtant pas exceptionnel même s’il faut restituer ce titre dans son contexte (1992). Il faut donc bien faire la part entre le design sans réelle ambition et l’ambiance magnifiquement retranscrite pour un jeu d’héroic fantasy.
N'oublions pas les immenses monstres que l'on croise souvent. Je pense aux dragons parsemés ça et là dans les levels. Les gestes de l’immense bestiole, au même titre que la vouivre, sont relativement simplistes. Ces grands sprites ne sont pas non plus extraordinaires de part leur beauté mais cela n'empêche pas de nous flatter un peu l’ego d’avoir vaincu une telle créature. Le bestiaire est donc assez développé. D’ailleurs, Psygnosis se vante d’une centaine d’ennemis différents avec 21 gardiens... je suppose que le changement de texture d’un ennemi est suffisant pour être comptabilisé dans ce total. On pourra déplorer le fait que le héros traverse les ennemis, ce qui n'est pas très crédible. Il arrive parfois qu'un faucon vous traverse et il faut savoir que dans le pays de Camelot, beaucoup de faucons se promenant il y a.
Afin de battre tout ce beau petit monde vous disposez d' une épée. C’est tout me direz-vous ? Heureusement, il existe des masures (très bien cachées) qui permettent d’acquérir de nouvelles armes ainsi qu’un choix d’armures plus robustes. Il faut bien sûr avoir une bourse plutôt ronde pour l’occasion. Laquelle se remplie grâce à la monnaie trouvée sur la dépouille des adversaires.

La musique est assez médiocre et assurement, ne se hisse pas dans le hit parade de la meilleure bande son Mega Drive. Elle ne gêne pas, on s’y habitue et ne nous casse pas les oreilles comme certaines ont le don de nous mettre en rogne à force de l’entendre surtout quand un boss nous résiste depuis longtemps...trop longtemps et que derrière, cette petite mélodie stridente nous crispe les tympans. Heureusement, ce hit à été épargné. Je penserais plus à une musique d'ambiance sans ambitions.

En conclusion, The Legend of Galahad est un titre de la megadrive assez plaisant à jouer car il dépaysage des titres de plates-formes toujours aussi monotones avec toujours les même schémas de décors… Il ne faut pas s’attendre non plus à une perle graphique, loin de là ! Les décors sont pourtant assez riches mais le tout reste assez visuellement banal au niveau performance, c'est l'ambiance sereine qui s'en dégage qui fait que la sauce arrive à prendre.
Ce titre propose des niveaux que l’on aime traverser de long en large rien que pour apprécier le fait d’être arriver au sommet d’une montagne. Jamais un titre n'aura autant mérité l'appellation "jeu de plate-forme". On avance, on saute on se balade...on peut même avoir une bonne impression de vertige parfois et même ressentir la bouffé d’air pur qui va avec !

Avatar de Eacil
Test de Eacil - Publié le 27/02/05
Graphic
Techniquement assez peu remarquable mais La Légende de Galahad possède un charme certain qui est un mélange de faërie occidentale et de design oriental au niveau de certaines structures. Assurément, son point fort. Il m'est impossible de ne pas voir une certaine ressemblance entre l'univers de Moorcock et La Légende de Galahad.
Animation
Pas de véritables défaut à part le fait que les sprites peuvent se traverser mais les ennemis auraient gagné à posséder une dynamique un peu plus développée autre que leurs séquences rapidement assimilables.
Soundtrack
Musique d'ambiance sans réelle ambition. Vous ne risquez pas de vous la repasser dans votre baladeur.
Gameplay
Facile à prendre en main, Galahad possède en plus des armes spéciales qui lui rajoutent quelques mouvements spéciaux.
Lifespan
Très grande durée de vie grâce à la recherche qui vous fait parcourir tous les moindres recoins des niveaux nécessaire pour clore les niveaux.
Replay Value
Assez intéressant à rejouer de temps en temps pour ses qualités indéniables comme son ambiance dépaysageante (une marque Psygnosis).
Interest
+0.5 Un intérêt peut être pas aussi flagrant qu'on pourrait le croire mais quand on sait la qualité attachée aux titres de Psygnosis (Shadow of the Beast, Flink, Lemmings), on ne peut que s'interroger. Or, il est facile de s'attacher à un jeu aussi atypique.
Moyenne de la presse: 82% Moyenne des membres: 74%

Fatal error: Uncaught Error: Call to undefined function Affich_Commentaires() in /home/www/guardiana/htdocs/reviews/md/view.php:312 Stack trace: #0 {main} thrown in /home/www/guardiana/htdocs/reviews/md/view.php on line 312