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Test Ecco the Dolphin (Mega Drive)



par Eacil
Platform Mega Drive
Developer Novotrade
Year 1993
Genre Action / Adventure
Players 1
Consult game informations in the MDG-Database
/!\ Articles, walkthroughs and tips are only in french /!\
C’est en 1993 qu’apparaît une nouvelle mascotte pour Sega : Ecco. Développé par Novotrade International renommé maintenant sous le nom de Appaloosa Interactive, cette boite doit à Ed Annunziata son design et sa conception. Ce titre vous plonge dans la peau d’un dauphin qui vous entraînera dans les profondeurs des océans à la recherche de ses amis. En effet, alors que vous vous amusiez dans Home Bay et effectuiez un saut des plus majestueux, un immense tourbillon bouillonnant emporte toute votre famille ! Vous vous élancez alors dans les eaux inconnues qui vous ont toujours intrigué par leurs mystères et leurs dangers, à la recherche de votre proches kidnappés par de puissants ennemis : les Vortex, de terrifiantes créatures.

Au départ, la maniabilité d’Ecco peut donner du fil à retordre car il faut se déplacer non plus sur une surface, comme cela se fait dans tout jeu de plates-formes, mais dans un volume. Même si sur l’écran le volume ne reste que bidimensionnel, la liberté d’action est beaucoup plus vaste et manoeuvrer dans ces conditions pourra en rebuter plus d’un. Ce n’est qu’une question d’habitude dirons nous mais il faut savoir que ce titre est d’une très grande difficulté car les épreuves qui parsèmeront votre chemin nécessiteront parfois une très grande dextérité.
Pourtant, le système est bien pensé, le bouton A est votre sonar (fonction qui sera expliquée plus loin), le bouton B effectue une charge qui vous permettra de vous défendre contre requins, méduses et autres dangers des abysses océaniques, vous fera effectuer de magnifiques bonds hors de l’eau mais permettra aussi la possibilité de vous nourrir en fonçant dans des bans de poissons. Quant au bouton C, en le maintenant enfoncé, accélérera considérablement votre vitesse de croisière. Ainsi en couplant une vitesse élevée et en effectuant de régulières charges -dont une juste avant la sortie de l’eau-, vous jaillirez des flots dans de gigantesques sauts vraiment impressionnants. On ne s’en lasse pas, c’est un réel plaisir que de bondir hors de l’eau et d’ailleurs, le saut est votre première action demandée lors du premier niveau de Home Bay. Il faut jaillir très haut dans le ciel pour déclencher cette tempête qui vous retirera votre famille, tout est une question de timing mais cela s’apprend très vite au cours des niveaux où votre adresse devra faire vos preuves bien des fois.

Autre point original, en plus de la jauge de vie de cinq unités, vous disposez maintenant d’une jauge de respiration, elle-même constituée identiquement de cinq unités qui se vident au cours de votre plongée. Cette jauge rajoute du piment à l’affaire et une bonne dose de stress car vous ne compterez plus le nombre de fois ou vous vous retrouverez coincé dans un labyrinthe sans aucune poche d’air à proximité. Il faut être très prudent et procéder par étape en n’oubliant jamais de vous oxygéner à la surface ou dans ces nombreuses sources dispersées dans le niveau. Après que votre jauge de respiration rende l'âme, c’est au tour de votre jauge de vie de descendre, et je vous laisse imaginez la suite…

Ecco se démarque des autres jeux pas ses graphismes enchanteurs qui ont fait de lui un titre phare lors de sa sortie. Cette liberté de mouvements est accentuée par le bonheur que nous procure ces reliefs envoûtants qui parsèment tout votre long parcours dans les océans. Le soucis du détail est là et on s’extasie aisément face aux décors qu’offrent par exemple les paysages des latitudes glacées des Mers du Nord. Vous visiterez toute la surface du globe, découvrirez d’anciennes cités englouties, retournerez dans le passé, quelques cinquante-cinq millions d’années en arrière pour faire face à un climat tropical et visiterez même les océans d’une autre planète ! Les niveaux sont longs, et pas toujours simples et on à même l’impression de ne jamais en voir le bout, mais généralement le jeu est tellement prenant que l’on oublie toute notion de temps, concentré que l’on est à passer le barrage d’une redoutable pieuvre géante. Eh oui, vous serez confronté à de gigantesques sprites de monstres marins, qu’ils soient alliés ou ennemis. Leur réalisme est surprenant et vous fond dans l’ambiance sans que la grandeur excessive des araignées arctiques vous surprennent vraiment. Même, cet univers est d’une crédibilité à toute épreuve, étant donné que le changement d’ère peut s’allier à toutes les fantaisies. Il faut savoir que la création graphique se base sur de véritables études sur les créatures maritimes des profondeurs préhistoriques comme les Trilobites, Ptéranodon, autres prédateurs et même la faune. D'ailleurs, à la fin du livret vous est fourni un listing de données réelles sur les dauphins. Seul les Vortex ajoutent un brin de fiction et ressemblent à de terrifiants aliens des profondeurs qui font froids dans le dos quand vous en croiserez un en chair et...en gélatine.

Pour ne pas vous perdre dans ces immenses labyrinthes de coraux, vous possédez un avantage que tout dauphin bien équipé se doit d’avoir : un GPS intégré. Autres appellations : l’écholocalisation ou encore le sonar à 360°. Vous lancez en gros un coup de sonde qui en revenant vous permet de savoir tout ce qui vous entoure : tous les reliefs, poches d’airs, dangers potentiels, le tout sur une carte orientée plus ou moins dans le sens où vous avez fait « exploser » votre sonar. Extrêmement pratique, vous manierez cette source d’informations une dizaine de fois par niveau. Cela permet de se repérer rapidement et de trouver ce que l’on cherche sans efforts. La carte n’indique pas non plus la sortie mais est un avantage de poids qui n’est pas à négliger. Ce concept est vraiment bien pensé car en plus d'être indispensable il est d'une part tout à fait naturel et renforce donc l'ambiance et la crédibilité de ce jeu qui joue la carte d'un certain réalisme. Et puis sans lui, c'est comme un donjon de Phantasy Star II sans aide de jeu, c'est relativement ennuyant.

La musique, le deuxième point fort d’Ecco ! Le compositeur (Spencer Nilsen) a réussit un tour de force avec cette musique onirique qui entoure Ecco d’un charme irrésistible. Cette musique est douce et totalement en symbiose avec le monde de notre dauphin préféré. Les bruitages collent autant et rien de bien trash contrairement à un jeu d'action basique où tout pête dans tous les sens. L'ambiance sonore est paisible (mais ne vous endort pas, loin de là !) rythmée par des passages un peu plus rapides, un peu plus entraînants, mais plutôt rares, voir Jurassic Beach ou Open Ocean par exemple. C'est un pur délice. After the Storm, Ice Zone quelle tristesse, quelles mélodies chantant la splendeur perdue de temps plus cléments. Une vraie ode à la nature dans ces chants façon New Age. Il existe pourtant des thèmes plus gais comme Island Zone avec sa flûte et The Vents, histoire de ne pas sombrer définitivement dans la mélancolie.

En conclusion, Ecco a tout pour lui. Ce jeu est original de part son concept novateur qui nous éloigne des sentiers battus. Cadencé par une musique enchanteresse, il peut devenir haletant au point de ressentir la pression engendrée par l’asphyxie d'Ecco. Pourtant, ce hit est d’une dureté assez excessive et devient vraiment pénible vers les derniers niveaux avec des épreuves qui requièrent une virtuosité sans failles et qui deviennent rapidement très lourdes quand vous échouez pour la n-ieme fois sur une épreuve. En omettant cette difficulté, la maniabilité, même si elle met du temps à venir, est un réel plaisir une fois maîtrisée. Il vous arrivera parfois de vous amusez comme un gosse à sauter dans les remous de la mer en effectuant des bonds de plus en plus grands, des saltos, c'est un plaisir toujours renouvelé. Après tout vous êtes Ecco, le dauphin aux cinq étoiles gravées sur le front et qui a le devenir l'écosystème de la Terre entre les mains ! Ce n'est pas rien et c'est moi qui vous le dit, vous allez en baver. Mais bon, tant que vous faites ça dans l'eau. ;)
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Test de Eacil - Publié le 28/04/05
Graphic
Un peu trop morne, trop froid diront certaines personnes de mauvaise foi qui n'auront même pas atteint les latitudes étouffantes de la préhistoire et qui ne voient la beauté que dans le chatoiement des couleurs. Beau comme la solitude des profondeurs.
Animation
La dynamique des fluides est fichtrement bien rendue avec tout ce peuple sous-marin, tout est à sa place. Coup de chapeau pour ce concept.
Soundtrack
Spencer Nilsen montre tout son savoir faire en matière de beauté sonore transcendante. Bande son incontournable !
Gameplay
Mérite mieux en considération de la difficulté d'une pareille entreprise qu'est la réalisation d'une démarche fluide pour une structure 2D non linéaire, un monde en impesanteur...dans la flotte quoi ! Pourtant le 4 est la conséquence de la mauvaise adaptation de la difficulté des épreuves aux capacités cinétiques d'Ecco. Il ne faut pas exagérer mais parfois on se demande si on ne va pas risquer l'asphyxie avec lui. Sinon, il aurait mérité 5, qu'on se le dise.
Lifespan
Extrêmement longue. Difficulté de titan pouvant en brimer plus d'un mais le jeu en vaut la chandelle rien que pour les décors.
Replay Value
Très subjective, variant de 3 à 6. En fonction de votre persévérance, faites le calcul et trouvez pas conséquent la mienne. Le jeu ne vieillit pas et reste intangible dans sa beauté mais certains obstacle pourront émousser votre intérêt à y rejouer. La ténacité par contre est un solide moteur et les codes de niveau sont là pour vous aider sinon vous n'en verriez jamais le bout.
Interest
Un jeu à la manière d'un Myst : contemplatif, beau, les vagues nous bercent au rythme des méduses qui se laissent tranquillement monter jusqu'à la surface. Aïe, mais c'est qu'elles piquent ! (Précipitez-vous sur le deuxième opus !)
Guardiana Award
Moyenne de la presse: 93% Moyenne des membres: 73%

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