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Test Rise of the Robots (Mega Drive)



par Eacil
Platform Mega Drive
Developer Instinct Design [Mirage]
Port Developer
Year 1994
Genre Fighting
Players 1-2
Consult game informations in the MDG-Database
/!\ Articles, walkthroughs and tips are only in french /!\
Electrocorp est une entreprise spécialisée dans la fabrication de systèmes robotisés très sophistiqués. Leur but est la domination du marché mondial mais pour faire face à la demande de plus en plus grande, Electrocorp a mis en place le "Projet Leader" qui est destiné à créer un robot intelligent capable de gérer l'entreprise de manière efficace et sans contraintes humaines. C'est une première car Supervisor -le nom de ce fameux robot dernière génération- a la capacité de s'adapter et de penser, il est conscient de sa personne grâce au concentré technologique qu'il contient. Un robot qui ne va pas tarder à prendre le contrôle d'Electrocorp avec tous les autres robots qui se chargeaient de la conception. Heureusement, un ancien projet refait surface pour stopper cette mutinerie, un robot mi-machine mi-homme : l'ECO35-2 CYBORG. Vous devrez contrôler celui ci pour vous rendre maître de l'usine où siège Supervisor en l'éliminant.

Acclaim, l’éditeur du jeu promet beaucoup, je vais reprendre les informations de la pochette pour que vous compreniez. "Préparez vous pour une jouabilité exceptionnelle, 24 mega, une intelligence artificielle brutale et des graphismes en 3D révolutionnaires qui vous feront regardez d'un autre oeil tous les jeux de bastons !"
Alors pour votre grand plaisir nous allons décortiquer cette vision quelque peu prometteuse de ce jeu pour en découvrir tous les aspects. He oui, un jeu qui se dit digne de siéger parmi les plus grands.

Commençons par les graphismes jugés révolutionnaires et qui nous ferait perdre la vue rien qu'à les admirer, même la réalisation d'un Mortal Kombat en pâtirait face à cette perle graphique. Eh bien j'ai le regret de vous dire que même si la 3D utilisée est en effet plutôt bien réalisée pour ne pas dire impressionante, même si les sprites ne sont que des robots après tout et leurs textures est tout ce qu'il y a de plus simpliste. C'est sans parler de l'animation réduite au stricte minimum, il n'y a aucune fluidité, ce sont bien de bête robots juste bon pour bosser dans un entreprise comme Electrocorp. On aurait pû s'attendre à beaucoup mieux pour un jeu sortit en 1994, car malgré une cinématique sympathique, le reste ne casse même pas la patte d'un canard.
Comme il faut en douter, la maniabilité en pâtit grandement. Les mouvements de votre cyborg se limitent à un coup de pied et à un coup de poing qui se déclinent de deux façons : vous pouvez balancer votre coup rapidement ce qui engendre peu de dégats ou alors de la manière la plus "lourde", c'est à dire qu'il vous faudra au moins deux secondes pour armer votre coup. Celui ci causera beaucoup plus de dégâts. Vous avez l'habituel blocage et les coups bas mais c'est tout. N'oublions pas les combos ! Il ne faut pas les occulter même si la pauvreté du catalogue fait tout simplement pitié. Seulement deux combos au total pour votre poire et pas plus pour vos ennemis si ce n'est moins, c'est décourageant ! A croire que les développeurs ont oublié de venir au trois quart de leurs séances de travail, il n'y au total que six ennemis différents, c'est bien peu, très peu quand on voit le résultat final.
Si ce n’était que ça...mais ce jeu est proprement injouable ! Les combats se résument à bourriner toujours avec le même coup pour un résultat médiocre. Une IA brutale, c'est peut-être vrai quand on sait que votre ennemi ne vous laisse aucun répit et n'a que peu de coup à vous infliger pour vous mettre au tapis. En gros, deux combos et vous êtes déjà mort. C'est injouable, on n'en tire aucun plaisir, il suffit de trouver une technique et de la répéter indéfiniment pour gagner, et encore, c'est tellement insipide que vous ne dépasserez pas plus du deuxième niveau tellement ce jeu peut taper sur les nerfs.

Peut-être qu'un duel avec un ami pourra égayer ce triste jeu mais non, ce n'est même pas possible, le premier joueur étant obligé de prendre l'ECO35-2 CYBORG et le deuxième, un robot rebel. Pour peu que vous soyez du même niveau, celui qui contrôlera le robot rebelle gagnera à tout les coups. Ce principe est tout simplement mal pensé.

En conclusion, Rise of the Robots est un jeu qu'il ne faudra en aucun cas acheter même si vous n'aimez que ce genre de jeux. Même si vous le trouviez pour pas cher, ce n'est qu'une perte d'argent. Un jeu limité et même pas agréable à manier, un concept qui vit dans des limites bien restreintes et n'est pas prêt d'en sortir. Ce qui a été promis n'est qu'un vaste mensonge et Rise of the Robots ne vaut pas la peine que l'on s'attarde sur lui, préférez un Mortal Kombat dans toute sa splendeur ou même un Street Fighter mais pas ce jeu insipide qui en fin de compte ne fera que vous agacer.
Avatar de Eacil
Test de Eacil - Publié le 22/06/05
Graphic
On ne peut pas lui enlever ses "beaux" décors de fond voir le chara-design dans sa technique mais qu'est-ce qu'elles sont laides, ces boîtes de conserve. Beurk !
Animation
Le seul mérite qu'on les concepteurs a été de montrer qu'un robot de combat, ça manque de souplesse, à moins que ce ne soit la rouille ?
Soundtrack
J'ai cru que j'allais quand même participer à un super tournoi qui tue sa maman. L'illusion n'a durée que quelques minutes mais on récompense un tel mérite même si ce n'est qu'une lamentable façade.
Gameplay
N'en parlons pas, c'est comme demander à un bambin plein d'énergie d'adopter le comportement d'une personne âgée avec de l'arthrite jusqu'au cou avec un zest de Parkinson.
Lifespan
Plus vite c'est mort, plus vite on en est débarrassé. Mais c'est quoi cette maudite différence de force qui rend le tout complètement injouable !
Replay Value
Ca n'a même pas de valeur alors une replay value, jamais de la vie !
Interest
Dommage que Rise ne se traduise pas par "risée" parce que ce jeu mérite de rester dans les poubelles intersidérales des pauvres traumatisés comme la victime que je suis. On m'avait pourtant prévenu mais faisant fi des critiques, j'ai osé. Il paraît que l'on gerbe après y avoir touché, cher lecteur soit rassuré, je me suis retenu à temps.
Moyenne de la presse: 74% Moyenne des membres: 25%

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