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Test Soleil (Mega Drive)



par Eacil
Platform Mega Drive
Developer Nextech
Year 1994
Genre Action-RPG
Players 1
Consult game informations in the MDG-Database
/!\ Articles, walkthroughs and tips are only in french /!\
Si vous êtes fan de RPG, vous aurez sans doute entendu parler de Soleil ( Shin Sôseiki RagnacënTy dans sa version originale ou Crusader of Centy sur Genesis). L’histoire de Soleil est similaire à celle de Sonic car ce personnage fut créé pour contrer une nouvelle menace autre que celle de Mario, celle de Zelda sur Super Nintendo qui commençait à faire de l’ombre à Sega (nd destiny, 1994...l'affaire était déjà pliée pour Sega, au Japon ! nd Eacil, mais rien ne les empêche de faire une sorte de proto comme test pour la suite, au même titre que les deux derniers jeux que je cite.). Par contre, contrairement à Sonic qui joue la carte de l’innovation totale avec de nouveaux concepts, Soleil est un immense plagiat de Zelda, il est extrêmement similaire à presque tous les points de vue. Pourtant, Soleil reste un jeu qui a préservé la lignée des bons RPG comme LandStalker (1992), La Légende de Thor (1994) et dans une moindre mesure, Light Crusader (1995).

L’histoire est conforme à un Zelda : Dans la contrée de Soleil, à 14 ans, toute personne reçoit sa première épée pour ensuite se rendre au camp de Rafflesia afin de s’entraîner a devenir un véritable héros. Un heureux hasard veut que l’aventure débute quand vous avez...14 ans (un hasard je vous dit !) et votre mère vous lègue alors l’épée de votre père décédé en combattant contre les monstres qui terrorisent la région. Il ne vous reste plus qu’à partir à l’aventure en suivant les pas de votre père et exterminer cette race malfaisante de démons qui en veut à votre chère contrée nommée Soleil.
Pourtant, en parlant à une diseuse de bonne aventure, celle-ci vous communiquera le pouvoir de parler aux animaux -à défaut de vous enlevez la possibilité de parlez avec les humains- c’est ainsi que commencera réellement votre aventure dans des pays hostiles, coupées du reste des humains.

Première impression, la vue aérienne est identique à celle d'un Zelda même si c'est un critère très répandu dans les RPGs, les graphismes sont fins et vraiment très soignés. Au fur et à mesure du jeu, ils ne feront que vous émerveiller de par leur qualité. Soleil est techniquement formidable. Le plus beau décor étant cet affrontement au Paradis contre un dragon avec cet arrière plan somptueux qui représente des nuages, aux nuances coléreuses teintées de bleu-vert, en contrebas et qui vous donne cette sensation de vertige. Rien à dire, c’est somptueux !
Cela reste très enfantin tout de même avec des personnages très attachant, un monde fantastique très chaleureux avec des couleurs vives mais agréables, mieux dosées que pour Ristar en tout cas. Pleins de détails font que Soleil reste un jeu soigné, on peut raser l’herbe avec son épée pour faire apparaître des bonus, tomber dans un trou camouflé dans le sable ou même laisser des traces de pas dans le désert. Le fait de monter un escalier ou d’être dans les hautes herbes fait que votre progression se ralentit comme pour donner un meilleur effet de relief à votre environnement. Cette finalisation rend le tout très plaisant, c’est d’ailleurs ce qui fait la différence entre deux bons jeux. Pour voyager dans les régions de Soleil, vous bénéficiez d’une map de l’île. Ainsi quand vous sortez d’une zone, vous pouvez vous diriger où bon vous semble. Bien sûr il faudra débloquer l’endroit en question pour pouvoir y accéder à sa guise, c’est assez pratique et évite de devoir refaire tous les niveaux pour revenir dans sa ville natale.

Passons à la maniabilité de votre personnage, celui avec lequel vous bourlinguerez aux quatre coins du monde. C’est le point fort du jeu, un vrai plaisir que de manier ce petit homme, sauter, courir, lancer son épée, c’est franche réussite. Cette facilité d’action est remarquable on a aucunes difficultés à le manier dans tous les sens. Cela n’a rien à voir avec Landstalker ou Light Crusader dans lesquels la 3D isométrique demande une grande précision et une bonne dextérité pour franchir certains obstacles. Ici, tout est fluide, la prise en main est tout simplement remarquable. Les pouvoirs que vous acquérez au fur et à mesure de l’aventure rajoute encore plus de plaisir à le manœuvrer. Jamais un jeu Mega Drive ne fut aussi bon sur ce point là, même La Légende de Thor pourtant fameux, ne rivalise pas avec notre charmant Soleil.

Pour vous aider dans votre aventure, vous découvrirez divers animaux qui accepteront ou pas de se joindre à vous. En effet vous pouvez combiner deux animaux pour obtenir de nouvelles capacités. Ce peut-être une capacité indispensable comme le saut ou même la vitesse avec Charlie le guépard. Combiné, les deux animaux vous donne le pouvoir de courir pour sauter très loin, un saut avec élan en somme. Sinon il existe des capacités comme donner le pouvoir de la glace avec Toto le pingouin ou le pouvoir du feu avec le Lion qui sont utile pour détruire tel ou tel type d’ennemis. Ce système d’animaux est très important car, et d’une, vous ne pouvez plus parlez aux humains à moins de comprendre le langage #//fsd([#**), et de deux, des endroits ne sont accessibles qu’avec la puissance combiné de deux animaux. D’ailleurs il est possible que certaines combinaisons spéciales vous donne plus de pouvoir, à vous de les trouver. Cela reste une quête initiatique basique ou vous acquérez peu à peu plus de capacités.

Malgré tout cela, Soleil n’est pas exempt de défauts, croyez moi. La difficulté est par exemple bien trop basse, dès que le principe est assimilé -relativement vite- il n’y a guère d’obstacles qui se dressent sur votre route. La seule réflexion qui vous est demandée est celle de savoir choisir le bon combo d’animaux pour pouvoir vaincre un boss et de savoir quand les utiliser pour passer certaines énigmes fort peu compliquées, il faut juste avoir été doté d’un peu de bon sens par notre mère Nature. La fin arrive très (trop) vite et boucler le jeu vous donne un goût d’inachevé, de frustration. Hé oui, ce RPG est plutôt destiné aux jeunes. On note d'ailleurs l'adorable niaiserie des noms donnés au protagonistes.
Pourtant, si certains font très attention au cours de l’aventure, le scénario assez basique de la bataille du bien contre le mal se transforme soudainement en une étrange critique de la société assez sévère et cruelle avec des connotations religieuses qui fusent de partout mais restent très voilées (le sujet fut d'ailleurs évoqué sur le forum). Ce jeu d’apparence « pour les gamins » n’hésite pas à se transformer en une satyre sur le racisme et le fanatisme religieux, critique l’absurdité des monarchie et de leur impotence, le pathétisme de cette communauté de gens nommés « Héros » par leur cruauté (ça vous rappelle Candide n’est-ce pas ?). Ce n'est que le début mais la fin est toute aussi cruelle...

En effet Soleil bénéficie d’une réalisation technique incroyable qui rends ce jeu merveilleux et le hisse très haut, il va sans dire que la plupart des éléments présents sont issus de Zelda, pour ne pas dire un plagiat total, le système d’animaux essaye pourtant d’essayer de les différencier mais les ressemblances sont trop sévères. Mis à part ça, sans cette beauté de l’environnement et ce plaisir de manier le héros, Soleil perd beaucoup au niveau du jeu, à cause notamment de sa duré de vie ridicule pour un RPG et de sa difficulté relativement facile, la publicité prometteuse à l’époque qui stipulait à propos de Soleil : « Si passionnant que vous n’avez pas fini d’en faire le tour » est erronée, tellement passionnant que le tour en est vite fait. Dommage car même s’il est doté d’un scénario manichéen basique, beaucoup de sous-entendus sont fait et qu’il faut tendre l’esprit pour les saisir, cela rajoute un peu à la curiosité qu’auront tout amateur de Megadrive de jouer à Soleil qui, je l’espère, vous procurera un intense plaisir aussi court soit-il.

PS : Et n’oubliez pas qu’ici, il n’est pas bon de vouloir parler à un pingouin aussi adorable soit-il car il ne vous comprendra pas. ^^
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Test de Eacil
Graphic
Des décors tout mimi, soignés, parfois même hallucinants dans des séquences comme le boss dragon du Paradis.
Animation
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Soundtrack
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Gameplay
Dans le genre prise en main, on ne fait pas mieux ! On manie ce bout de chou à la perfection avec une facilité déconcertante. C'est presque trop facile.
Lifespan
Durée de vie médiocre, trop rapidement fini et c'est tout simplement frustrant. La difficulté est quand même assez primitive.
Replay Value
Peut-être à cause de son côté éphémère, on essayera d'y revenir de temps en temps par simple plaisir en pensant avoir loupé quelque chose. Ce qui est sans doute faux à la base mais y rejouer reste quand même un très bon divertissement.
Interest
Trop vite bouclé, on sent la cible visée par les développeurs : les mioches. N'empêche, un jeu aussi bien réalisé techniquement, on ne peut pas passer à côté surtout que cela reste un des RPG phare de la console (quoique décalé par rapport aux gros poids-lourd comme La Légende de Thor, Shining Force II ou Phantasy Star IV) qui propose un plaisir simple mais efficace. Surtout qu'il essaye de faire passer un message moral assez subtil qui donne une dimension nouvelle au jeu assez curieuse.
Guardiana Award
Moyenne de la presse: 91% Moyenne des membres: 85%

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