Test

Screenshots

 

Who is online?

  •  1 connected

Partners

Test Wiz 'N' Liz : The Frantic Wabbit Wescue (Mega Drive)



par Eacil
Platform Mega Drive
Developer Bizarre Creations
Year 1993
Genre Action
Players 1-2
Consult game informations in the MDG-Database
/!\ Articles, walkthroughs and tips are only in french /!\
Wiz 'N' Liz ou l’éperdu sauvetage des lapins avec une prononciation dite « à la vieille » ou encore « sans le dentier ». Un titre pour le moins saugrenu pour un hit tout aussi burlesque sortit en 1993 du placard de chez l’éditeur Psygnosis qu’on ne présentera plus et développé par Bizzare Creations, maison anglaise fondée en 1988. Je sens rien qu’à sa réputation que Psygnosis a encore voulu promouvoir un nouveau concept démentiel (à voir) pour ne pas dire totalement marginal. Voyons ce que cela donne.

Alors pour ce qui est de l’entrée en matière, une cinématique très bien réalisée nous conte une histoire abracadabrante. Ca commence bien, voyez l’histoire : Sur Pum (Et c’est parti !), la sorcellerie est une pratique commune, Wiz et Liz en sont de fervents utilisateurs. Pourtant ils ont une autre passion commune qui est d’élever leurs lapins, ceci dans un but inconnu. Peut-être par pur amour des bêtes ou simplement pour préparer le méchoui du prochain Sabbat, allez savoir. Ainsi, ces charmants mammifères ont tendance à envahir le jardin de leurs petites cabrioles enchanteresses à force de copulations comme tout bon lapin qui se respecte.
Voila donc le petit train-train de nos amis. Ceci étant qu’un jour de beau matin, pendant que Wiz et Liz inventaient une nouvelle potion ayant pour base des fruits de leur jardin, ils se rappelèrent que, ô malheur, la bouilloire était restée sur le feu ! Ils se précipitèrent pour voir ce qu’il en était mais pendant ce temps, la potion gonfla et finit par exploser en une gerbe d’étincelles qui emporta tous les lapins du jardin pour les disperser un peu partout dans le monde. On dirait que je récite de la poésie tellement c'est mimi tout ça...Rhuhum ! Continuons :
Ne pouvant se résoudre à la perte de tout ces tendres et chers petits lapinoux adorés, vous incarnerez Wiz ou Liz pour tous les réunir (Avant la date du futur méchoui ou vous serez la risée du monde des sorciers !).

Voila. Ca calme, n’est-ce pas ?
Vous devez vous demander : Mais pourquoi sont-ils aller voir la bouilloire tous les deux ? Pourquoi cette planète s’appelle Pum ? Depuis quand les fruits mixés dans une marmite géante font-ils cet effet sur des lapins ? Il faut dire que la conception d’un monde à la Psygnosis nous échappe et nous échappera toujours autant. D’ailleurs, cette lubie sur les lapins est un nouveau ciblage après un intérêt pour les patates rouges extraterrestres. C'est la suite logique. Normal.
Au moins, le principe est déjà posé et d’une grande simplicité : retrouver tous les lapins qui ont été enlevé par ce sort malencontreux. On commence donc en choisissant quel personnage jouer, la difficulté -que nous verrons après- et la rapidité : soit vous êtes une charrette ou alors, un bolide infernal, la question se pose car le maniement s’en ressent, la précision avec. Le compte à rebours augmente son rythme sensiblement pour ne pas dire incontrôlablement en mode « taxing ».
Ainsi on finit par appuyer sur « play » et pum, nous voila propulsé sur Pum. Je sais mais je dois vous habituer dès maintenant à l’humour plus que douteux de cette firme éditoriale.
Ainsi on démarre près de la petite maisonnette de Wiz et Liz vue dans la cinématique avec un scrolling en boucle qui fait que l’on revient toujours près de cette porte que la gravité n’affecte guère. Ce décor est la base du jeu, à la fin de chaque niveau complété, on revient ici pour se lancer dans une nouvelle sélection. En fait, ce jardin servira notamment à mixer les fruits collectés dans les différents niveaux pour faire des potions dans l’immense marmite posée sous le fil à linge. A noter la musique qui se déverse par vos enceintes est assez alambiquée, tout à fait dans le style de ce monde saugrenu, une musique rythmée pour un jeu qui se base essentiellement là-dessus, la vitesse.
Il est temps de franchir la porte EXIT pour atterrir dans les Mines du pays où tous les Pays où vous devrez récupérer les lapins s’affichent. Choisissez en un parmi les huit pour commencer le périple.

Ainsi le pays où vous vous êtes lancé est parsemé de lapins dans tous les sens, et dès que vous voulez en saisir un, il s’évapore dans un « Zap », un « Boing » ou un « Pong », surprenant ! De plus, en se téléportant, il laisse échapper une petite horloge ou encore une lettre bleutée si ce n’est ensuite un fruit ou une étoile. Ces items ne tardent pas à s’envoler dans les airs si vous ne prenez pas le temps de les prendre. L’horloge rajoute du temps au compte à rebours en bas de l’écran. Un compte à rebours ! Et oui, ce jeu est très stressant pour les nerfs à grande dose car il est rythmé par ce fatidique compte à rebours. Vous possédez une minute trente pour finir le pays sachant qu’au départ, en mode « entraînement », le pays est divisé en deux niveaux. Comme de bien entendu, le compte à rebours ne se réinitialise pas à la fin des pays complétés et vous garder votre précieux temps tout le long de votre épopée, jusqu’à sa finalité. Pour vous dire qu’au bout, le défi est lourd, très lourd. Heureusement, en plus de ces horloges qui rajoutent un peu de temps –seulement trois pitoyables secondes qui ne pèsent pas grand-chose rajoutées seulement à la fin du niveaux, c’est pour vous dire le désespoir-, quand sonnent les dix secondes de la fatalité, vous avez une petite chance de découvrir une sphère luisante dans un lapin qui vous rajoutera trente seconde. C’est beaucoup de sueur, surtout quand vous finissez le pays avec 12 secondes en poche, ça promet pas mal d’arrêts cardiaques.

Passons maintenant au mécanisme complexe (Et c’est un euphémisme…et ça c’était de l’ironie. XD) du jeu. Les lettres bleues que vous récupérez servent à compléter un mot en haut de votre écran, c’est en fait le sortilège qui sert à faire apparaître la porte permettant de sortir du pays. Il faut donc chopper les lettres correspondantes en sachant que celles qui s’échappent des lapins coïncident exactement au mot aléatoire. Par contre il existe des lettres transparentes qui enlèvent une lettre à votre mot, d’autres lettres spéciales apparaissent et servent à former le mot « bonus » permettant de débloquer un niveau…bonus (Vous aviez aussi trouvé, que vous êtes fort !). Celui-ci se passe dans ce pays où vous devrez récupérer des lapins gris rajoutant du score, des étoiles et du temps notamment. On ne peux pas passer la porte d’un niveau sans avoir préalablement récupéré tous les lapins du niveaux car celle-ci reste obstruée par des planches tant que le compte n'y est pas.
Les étoiles sont la monnaie courante qui est de service dans ce monde et les fruits remplissent une barre bleue qui fait pousser un fruit magique dans votre pays natal dès que la barre est entière.
Après avoir complété tous les pays, vous devrez affronter un boss gigantesque, encore plus grand que votre marmite, à l’aide d’un rayon magique super puissant ! La magie dans le monde de Pum, ce n’est vraiment pas pour les rigolos.

L’atout majeur de ce jeu est le concept des « fruits juteux ». Chaque niveau permet d’acquérir un fruit dans votre pays natal, votre monde de départ où vous revenez à chaque fin de pays. Il suffit d’en cueillir deux pour les mettre dans votre marmite et laisser le sort s’en échapper. A chaque sortilège vous découvrez un effet des plus surprenant. C’est maintenant que le jeu prend toute son ampleur. Les combinaisons sont énormes, pour un total de quatorze fruits différents il n’y a pas moins de 105 sortilèges possibles ! Cela va de l’ajout de points/temps/étoiles standard -pour ne pas dire rien du tout parfois- à des bonus absurdes comme la découverte de mini jeux : un lancer de tomates sur des condamnés, un snake, une loterie des fruits, des casse tête, etc... On peut découvrir des magasins cachés comme celui des fruits ou des lettres où l’usage des étoiles est nécessaire. Énormément de clins d’œil sont disséminés dans ce jeu relatifs aux précédents titres de Psygnosis, cela commence par la présentation du logo Sega avec une référence à « The Legend of Galahad », ça se poursuit avec des bonus comme l’apparition de Lemmings dans les niveaux après un sortilège accompli, j’en passe et des meilleures. Tout ça pour vous dire qu’il ne faut pas voir la sempiternelle capture des lapins et voir plus loin comme l’envie de les teindre en bleu ou en vert.

Côté technique, tout est fluide, les mouvements des protagonistes sont impeccables. Malgré leur vieil âge et leur petite taille, ils peuvent accomplir un triple salto avant ; c’est peu de le dire mais c'est qu'ils pètent la forme nos magiciens ! Ca me rappelle que Flink ferait mieux de suivre leur exemple à moins que la célérité s’acquière avec la bedaine, qui sait ?
Côté design, tout est beau, le rendu est soigné et correspond bien à cette allure lunaire qui se dégage du jeu. D’ailleurs, la lune est toujours à vos côté si vous ne l’aviez pas remarqué, baillant, grognant, accomplissant mimique sur mimique, c’est génial. Sans parler des lapins à la gestuelle particulièrement soignée, ils sautent en tout sens, font des saltos, regardent partout autour d’eux, se grattent le museau. Kawaii ! Tout est irréprochable et bien pensé mais c’est comme dire que le design d’un Tetris égale celui d’un Vectorman, il faut relativiser au niveau de la taille du boulot. Wiz ‘N’ Liz est beau mais c’est la moindre des choses vu le travail à abattre.
Côté difficulté, tout est…mince, je ne trouve pas mon adjectif. En gros, trois difficultés dont l’entraînement qui fait office de démarrage mais sans plus, pour ensuite passer à « Wizard » puis « Sorcerer ». Les niveaux sont de plus en plus dur (Qui l’eut cru ?), le sortilège à trouver est constitué de bien plus de lettres, les lapins sont plus nombreux, les pays sont plus vastes et les niveaux sont plus nombreux sans parler du temps. Il faut parfois trouver deux sphères luisantes dans un seul pays pour le compléter à temps si on compte bien sûr tout ramasser ! D’où l’avertissement pour les personnes à faibles constitutions. Idem pour les grands sensibles car passé les petits niveaux, les effets du vilain sortilège se compliquent, vos lapins peuvent exploser ! Voir un lapin exploser est aussi triste que de regarder « L’ours » de Jean-Jacques Annaud. En effet ils se mettent à gonfler outrageusement jusqu’à subir le sort de la grenouille de La Fontaine, un indicateur vous permettant de les capturer à temps. Mais encore, la jauge de fruit juteux met plus de temps à se remplir, les boss se multiplient, etc, etc… Donc pour ce qui est de la difficulté grimpante, nous sommes ok. Beaucoup de superlatifs, on se comprend.

En conclusion, Wiz ‘N’ Liz est un petit jeu sympathique sans être vraiment indispensable. A l’approche de cette ambiance peut-être un peu trop bon enfant, si ce n’est pleinement immature, ce jeu se destine aux personnes adeptes du stressant compte à rebours, de la vitesse à la Sonic et du hard gaming. Un concept assez pauvre car peu ou pas renouvelé mais qui dévoile une richesse enfouie destinée aux joueurs chevronnés qui sont prêt a trouver toute les combinaisons possible et imaginables ou ceux qui veulent atteindre un score colossal. La durée de vie est en plus passablement longue avec un système ingénieux de mots de passe. A citer le mode deux joueurs mais qui ne possède pas le concept de fruit juteux ce qui est bien dommage, par contre il est possible de programmer des paramètres différents de victoire pour chacun, permettant ainsi à un joueur faible de se battre contre plus fort que lui.
Ce jeu rappelle tout simplement les Lemmings par le concept du sauvez les tous…on vient de me dire à l’instant que c’est plutôt les Pokepus.
Un graphisme et une maniabilité irrépréhensible font de ce hit -qui peut pourtant lasser plus d’un- un jeu funny que l’on prendra plaisir à jouer et rejouer sans cesse à la recherche de nouvelles combinaisons magique ou pour trouver l’ultime lapinoux caché. Je l’aurais !
Avatar de Eacil
Test de Eacil - Publié le 21/01/06
Graphic
Un rendu soigné possédant la caractéristique propre aux jeux promus par cette firme. En effet, Psygnosis développe ou édite des jeux qui dégagent, comme ici, une mythologie féerique tout à fait personnelle, presque lunatique, typique de ces années là.
Animation
La gestuelle des lapinous restent très convaincante et très attendrissante, avouons-le.
Soundtrack
--
Gameplay
Extrêmement fluide, c'est le strict minimum pour un jeu qui demande une maîtrise parfaite de ses nerfs. Les réflexes demandent une réponse appropriée et c'est chose accordée. Faut foncer, sauter quelques fois, c'est tout ce qu'on vous demande, on se croirait dans un Sonic au niveau de la dynamique. Manquerait plus qu'ils se mettent en boules et qu'on possède le Spin Dash.
Lifespan
Très long bien que conceptuellement assez limité, une maîtrise des combinaisons de fruits est nécessaire pour posséder la stratégie adéquate pour la réussite complète des niveaux de plus en plus haletants.
Le jeu en multiplayer perd son atout principal qui reste les combinaisons mais est complètement modulable en fonction de la différence de niveaux entre les joueurs. Un point qui reste agréable quand on s'est décidé à exterminer son petit frère mais un multi dont le manque d'objectif obligatoire met en place des méthodes d'anti-jeu gâchant le plaisir et la compétition.
Replay Value
Pour un peu que la fibre du collectionneur fou agisse, la quête des fruits et des nombreuses combinaisons vous tiendra en haleine. Chuuut, pour les flemmingites aiguës, toutes les combinaisons vous sont dévoilées en section "Aides & solutions".
Interest
Un jeu-concept assez rafraîchissant dans la même verve que les Lemmings bien que d'un tout autre genre. Dispensable si on se met à le comparer à ces drôles de choses à toisons bleues ou vertes mais il n'en reste pas moins un jeu amusant à deux mais plus orienté vers la carrière solo.
Moyenne de la presse: 82% Moyenne des membres: 74%

Fatal error: Uncaught Error: Call to undefined function Affich_Commentaires() in /home/www/guardiana/htdocs/reviews/md/view.php:312 Stack trace: #0 {main} thrown in /home/www/guardiana/htdocs/reviews/md/view.php on line 312