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Test Tempo (32-X)



par destiny
Platform 32-X
Developer Red
Year 1995
Genre Platform
Players 1
Consult game informations in the MDG-Database
/!\ Articles, walkthroughs and tips are only in french /!\
Fort de son expérience avec la série PC Kid, l’incontournable studio RED s’associe à Sega pour pondre une nouvelle série. Le projet est étonnamment développé pour le 32X, machine qui se veut tournée vers les polygones et le rendu 3D. Exit les petits hommes des cavernes, l’ambiance préhistorique et les coups de boule, Tempo, lui, préfère le son. Roulez musique !

Comme l’écrasante majorité des jeux 32X, Tempo débarque dans le courant de l’année 1995. Houppette fluo et dégaine classe, le personnage rappel quelque peu Zonk (PC Denjin, CD Denjin), mascotte d’une PC Engine en fin de parcours. Tempo se veut un jeu de plate-forme 2D classique, mais néanmoins doté du grain de folie propre à RED (Tengai Makyô, PC Genjin...). On peut aisément voir un passage de témoin entre les deux séries, même si Tempo n’a jamais marqué de son empreinte le jeu vidéo comme l’a fait PC Genjin. Et disons le derechef, ce n’est pas par défaut de qualités si l’ami des clés de sol ne s’est jamais imposé sur la scène vidéo ludique. La faute, sans doute, à des choix stratégiques désastreux comme prendre le 32X pour accueillir ce premier volet. Sortir sa suite, Super Tempo, en 1998, sur une Saturn en fin de vie, époque ou la plate-forme 2D ne compte guère qu’une poignée d’irréductibles adeptes, n’était pas davantage judicieux.

Séchons nos larmes, car si Tempo n’est pas la star des forums de jeux vidéo, il reste cependant un très solide jeu de plate-forme, lequel sera apprécié par bien des amateurs du genre. Comme indiqué ci dessus, Tempo est un personnage dans le vent. Notre ami se rend sur un plateau télé déchaîné, les spots et les caméras sont braqués sur lui. La classe. Zappeuse MD en main, c’est à vous de choisir votre programme. Visiter l’estomac d’un monstre, vous introduire dans le monde du Hi-Fi et de la vidéo (niveau qui ne sera pas sans inspirer un passage de Tengai Makyô the Apocalypse IV) et fureter dans les bas quartiers d’une ville au style "k1ri", c’est possible. C’est même carrément obligatoire pour botter l’arrière train à une armada de boss loufoques, du genre chaussure ou gant de boxe géant jusqu’au trio de chanteuses en transe. Le détail qui tue, avant chaque affrontement contre un boss, vous devez vous présenter au maquilleur pour rentrer sur la scène du combat. L’ambiance décalée est l’aspect ultra flashy du jeu sont simplement délicieux.

Tempo, encore et toujours. Notre personnage élimine ses ennemis en leur sautant dessus et en leur filant de gros coups de pompe. Une méthode un peu violente pour un danseur, star de télé et amateur de musique. L’ami récolte également des points en trouvant les notes de musique disséminées dans chaque niveau. A la fin du jeu, votre score est symbolisé par un vêtement. Si vous ne voulez pas voir Tempo en caleçon lors du défilement du staff roll, il va falloir scorer un minimum ! Non content d’avoir une palette de mouvements bien remplie (sauter, planer, frapper, rebondire sur les clés de sol…), Tempo peut être accompagné de sa copine Katy, si vous trouvez son cocon. Toujours utile contre les boss. Il peut aussi devenir invulnérable l’espace d’un instant, phase géniale avec des vaches à l’ait en décors de fond (!). Bref, on pourrait en écrire des tartines sur ce Tempo et sa bouille sympathique. Moi, je suis conquis.

Le jeu se compose de 7 niveaux, pas toujours évidents. D’ailleurs, le dernier d’entre eux est un petit labyrinthe dans un immeuble, idée qui sera brillamment reprise dans Super Tempo, sur Saturn. Précisons quand même que le jeu est parfois confus, notamment dans les affrontements contre les boss. Il arrive que l’on ne sache qui de l’ennemi ou de Tempo sera touché, lors d’un saut. Il en résulte des combats qui repose sur un petit facteur chance dont les cartésiens se seraient bien passés. Malgré ce désagrément, on traverse goulûment les stages du jeu.

Techniquement, le jeu est superbe. Même si les points de comparaison ne sont pas nombreux, difficile de penser que le soft n’exploite que partiellement les capacités du 32X. En tout cas, le gros de la production 2D sur le support, à savoir les Tempo, Knuckles' Chaotix, Kolibri ou encore Pitfall restent magnifiques. Pour accompagner son graphisme tape à l’œil, les mélodies de Tempo sont très groovy, dans un style qui colle plutôt bien à l’action. D’ailleurs, un bon nombre de thème sera resservi parfois tel quel dans sa suite.

Décalé, flashy et charmant, Tempo est un coup de cœur et j’assume la partialité de mes propos. C’est bien simple, quand on se veut l’héritier officieux de PC Kid, j’adhère. En effet, il apparaît évident que Sega et Red voulaient imposer Tempo comme mascotte du 32X, de la même manière qu’Hudson et Red l’avaient fait autrefois avec Bonk, sur PC Engine. Inutile de réécrire l’histoire, pratiquez plutôt Tempo sur 32X et Saturn, c’est plus constructif et surtout plus intéressant.
Avatar de destiny
Test de destiny - Publié le 08/03/07
Graphic
Difficile de reprocher quoi que ce soit au graphisme du jeu. Certains décors sont toutefois moins travaillés que d’autres, notamment dans le stage 2.
Animation
Tempo regorge d'animations hilarantes. Le jeu est fluide.
Soundtrack
Des thèmes groovy bien sympas. Cool !
Gameplay
Le personnage dispose d'une bonne palette de mouvements.
Lifespan
Les niveaux sont bien longs. Un system de password permet de reprendre sa partie.
Replay Value
Si vous accrochez à l'ambiance, vous serez certainement tenté d'y rejouer de temps en temps.
Interest
Tempo est une franche réussite. Si le jeu n'aura pas marqué le jeu vidéo de son empreinte, il m'aura marqué moi, modeste joueur. Je ne doute pas qu’il en sera de même pour ceux qui ne l’ont jamais essayé.
Moyenne de la presse: -- Moyenne des membres: 70%

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